Publié dans Société

Après son évacuation sanitaire en France - Iavotiana, saine et sauve, rentre au pays

Publié le mercredi, 17 juillet 2019

Une évacuation sanitaire parsemée d’embûches. La petite Iavotiana, accompagnée par sa mère, a quand même pu s’envoler pour la France en début mai, après quelques jours de report de leur séjour. Cet ajournement a été causé par un autre cas, celui d’une mère de famille qui s’est enfuie avec sa fille malade en France et ce, après une première intervention chirurgicale. Pourtant, le traitement de cette petite fille âgée de 2 ans a nécessité une intervention chirurgicale à l’étranger.

Elle souffre, rappelons-le, de graves problèmes cardiaques entraînant son inconscience répétitive à chaque émotion. Après divers plaidoyers de l’association Divine Madagascar, garante de la petite et de sa mère, soutenus sur les réseaux sociaux, elles ont finalement obtenu un visa de 3 mois, valable jusqu’à ce mois de juillet. Iavotiana a pu bénéficier de l’intervention chirurgicale et des soins adéquats durant son séjour en France. En compagnie de sa mère, elle est rentrée saine et sauve au pays, en début de cette semaine. La petite se porte mieux quoique des contrôles de son état s’enchaînent dans la Grande île.

Un cas exceptionnel

Prévu pour fin avril, Iavotiana et sa mère ont failli ne pas partir en France avec le niet catégorique du Consulat de France, au début. « Il s’agit du premier dossier après celui qui nous avait posé problème et vous demandez déjà une exception…Par simple respect de la parole donnée, je ne peux que vous répondre par la négative », a répondu un responsable auprès du Consulat suite à la demande de la présidente de l’association, sollicitant d’accorder un visa pour la mère de Iavotiana. Il a fallu une vidéo de la mère d’Iavotiana, les larmes aux yeux suppliant le Consul d’accorder le visa, ainsi que les multiples interventions de l’association garante et des internautes, pour changer la donne. « Le cas d’Iavotiana reste exceptionnel mais la procédure reste la même. Il n'y aura plus de parents pour les prochaines évacuations », souligne l’association. Cette décision a été prise par le Consulat pour éviter les émigrations clandestines sous couvert de soins.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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