Publié dans Société

Cinquième édition du « Tagnamaro » - La mobilisation citoyenne s'enchaîne

Publié le dimanche, 21 juillet 2019

Une initiative du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) à partir du modèle rwandais. Le « Tagnamaro, andron'ny olom-pirenena » arrive actuellement en sa cinquième édition. Depuis le mois de mars dernier, la mise en œuvre de cette journée de mobilisation citoyenne s'enchaîne auprès des ministères, collectivités territoriales décentralisées et autres institutions administratives. Aussi, les associations, ONG et autres services ainsi que les habitants participent activement aux activités entreprises. En 5 mois de réalisation, l'on a constaté divers changements notamment au niveau des lieux qui accueillent les mobilisations, entre autres les écoles, marchés, gares routières, etc.

 

Samedi dernier, la délégation du MCC dirigée par le ministre Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, en collaboration avec l'université d'Antananarivo et diverses associations, se dont donnés la main pour effectuer des travaux d'assainissement, de débroussaillage, de peinture et de réhabilitation dans l'enceinte du campus d'Ambohitsaina. A la fois un bien public et un patrimoine, ce dernier sis à Ankatso a nécessité de telles activités, d'autant plus que la plupart des infrastructures y sont vétustes. Outre les responsables ainsi que les personnels administratifs et techniques, les étudiants ont fortement contribué aux travaux afin de redorer l'image de leurs lieux d'études.

D'autres ministères n'ont pas failli à leur devoir du 3è samedi du mois. C'est le cas du ministère de la Santé publique et de ses Directions régionales, qui ont mobilisé leurs personnels et agents de santé pour une journée don de sang dans le cadre du « Tagnamaro ». En dehors de la banque de sang de l'HJRA, d'autres services des hôpitaux répartis dans les 4 coins de l'île ont accueilli les donneurs de sang bénévoles. Pour sa part, la grande famille du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Habitat et des Travaux publics dirigée par le ministre Hajo Andrianainarivelo s'est donné rendez-vous au Lycée technique et professionnel (LTP) d'Alarobia pour les travaux de réhabilitation de cet établissement. Quant au ministère de la Sécurité publique, les agents de Police se sont mobilisés à l'assainissement des bureaux et services administratifs. Il en est de même au sein du commandement de la Gendarmerie au camp Ratsimandrava, où officiers, sous- officiers et gendarmes ont participé aux travaux. Les institutions, administrations et habitants dans les régions ne sont pas en reste, comme chaque mois. Prochain rendez-vous le 17 août !

Recueillis par Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff