Publié dans Société

Construction de pavillons à Anosibe - Les commerçants en grève

Publié le mardi, 23 juillet 2019

Les commerçants d'Anosibe ont observé hier une grève. Ils refusent la construction de pavillons au parking du marché. D'après leur explication, ces infrastructures ne feront qu'empirer les embouteillages monstres qui minent déjà ce quartier, ainsi que la circulation des piétons. Et effectivement, il est difficile pour les clients et les grossistes de trouver un endroit pour garer leur voiture. Ces commerçants dénoncent les magouilles au sein de la Mairie avec la vente du parking et des trottoirs aux particuliers, non seulement à Anosibe mais aussi dans différents lieux comme Soarano et Anosy. Et ce, depuis l'année 2014.

 

Le conflit entre la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) et les commerçants d'Anosibe a commencé au début du mois d'avril dernier lorsque deux employés de la CUA, travaillant dans ce quartier, ont décidé de porter devant le Conseil municipal un projet de construction de pavillons sur le parking réservé aux camions. En entendant cela, les commerçants se sont rassemblés et ont revendiqué l'annulation de ce projet, d'autant plus que ces deux hommes sont réputés en termes d'abus de pouvoir au marché. Le lendemain, un Conseil municipal a eu lieu au parvis de l'Hôtel de ville d'Antananarivo. Pourtant, le dossier concernant ledit projet n'a pas été présenté. C'était un grand soulagement pour les commerçants qui ont pensé que celui-ci a été annulé. Mais grande fut leur surprise lorsque quelques mois plus tard, le projet a de nouveau refait surface. Et les pavillons seraient vendus à des particuliers et non pas aux commerçants ambulants.

Concernant l'acquisition d'un lieu de vente dans la Commune urbaine d'Antananarivo, les dossiers doivent passer en premier lieu au sein du Conseil municipal. Une commission procédera ensuite à l'étude de l'emplacement afin de savoir si la construction n'engendrera aucun dérangement pour son entourage, notamment les piétons et la circulation. Si le projet est validé, un appel à manifestation d'intérêt sera donc lancé avant la convention finale.

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff