Publié dans Société

Coups de feu accidentel - Un policier fait 2 blessés

Publié le mercredi, 31 juillet 2019

Hier vers 11h, deux personnes furent blessées lorsque des coups de feu provenant du fusil Matt 49 appartenant à un élément de la Force d’intervention de la police (FIP), étaient subitement partis. Cela s’est produit dans le quartier de Tsaralalàna. L’arme en question était tombée par inadvertance au sol et le choc a fait déclencher le mécanisme de mise à feu. Le commandant de cette unité de la police a dû s’exprimer pour confirmer la thèse d’un accident. « Il faut dire que ce genre de pistolet mitrailleur est trop vétuste et qu’il est souvent difficile de le manipuler », note le commissaire commandant la FIP.
Selon toujours le commandant, son

collègue mis en cause dans cette affaire, était en plein exercice de ses fonctions. Hier, ce dernier a eu la mission d’assurer la sécurité d’un homme d’affaires, qui venaient de faire un retrait à une banque du quartier. Le policier a ensuite escorté l’homme d’affaires jusqu’à son domicile. C’est là que l’accident s’est produit. Car en voulant l’aider à dégager le colis de la voiture, le Matt 49 était tombé accidentellement sur le bitume. Aussitôt, les coups sont partis et c’était dans ces circonstances que les balles ont touché les deux personnes se trouvant à proximité.
L’une d’elles n’est autre qu’un employé au service de l’homme d’affaires. Il a reçu le projectile dans le fessier. L’autre personne dont le rôle n’a pas été déterminé fut touchée au niveau du genou. Rapidement, tous les deux ont été transportés d’urgence à l’HJRA Ampefiloha. Leur vie ne serait pas en danger, du moins selon toujours l’information.
Pour sa part, le policier en cause fait l’objet d’une mesure disciplinaire et il fut soumis à une enquête à la Brigade criminelle. « Accident ou pas, l’agent en question encourt des sanctions. Cependant, son inculpation ou son acquittement dépend des tenants et aboutissants de l’enquête », a ajouté le commandant de la FIP. L’opinion est donc dans l’attente de la décision de la Police nationale sur le sort du concerné.
F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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