Publié dans Société

Coups de feu accidentel - Un policier fait 2 blessés

Publié le mercredi, 31 juillet 2019

Hier vers 11h, deux personnes furent blessées lorsque des coups de feu provenant du fusil Matt 49 appartenant à un élément de la Force d’intervention de la police (FIP), étaient subitement partis. Cela s’est produit dans le quartier de Tsaralalàna. L’arme en question était tombée par inadvertance au sol et le choc a fait déclencher le mécanisme de mise à feu. Le commandant de cette unité de la police a dû s’exprimer pour confirmer la thèse d’un accident. « Il faut dire que ce genre de pistolet mitrailleur est trop vétuste et qu’il est souvent difficile de le manipuler », note le commissaire commandant la FIP.
Selon toujours le commandant, son

collègue mis en cause dans cette affaire, était en plein exercice de ses fonctions. Hier, ce dernier a eu la mission d’assurer la sécurité d’un homme d’affaires, qui venaient de faire un retrait à une banque du quartier. Le policier a ensuite escorté l’homme d’affaires jusqu’à son domicile. C’est là que l’accident s’est produit. Car en voulant l’aider à dégager le colis de la voiture, le Matt 49 était tombé accidentellement sur le bitume. Aussitôt, les coups sont partis et c’était dans ces circonstances que les balles ont touché les deux personnes se trouvant à proximité.
L’une d’elles n’est autre qu’un employé au service de l’homme d’affaires. Il a reçu le projectile dans le fessier. L’autre personne dont le rôle n’a pas été déterminé fut touchée au niveau du genou. Rapidement, tous les deux ont été transportés d’urgence à l’HJRA Ampefiloha. Leur vie ne serait pas en danger, du moins selon toujours l’information.
Pour sa part, le policier en cause fait l’objet d’une mesure disciplinaire et il fut soumis à une enquête à la Brigade criminelle. « Accident ou pas, l’agent en question encourt des sanctions. Cependant, son inculpation ou son acquittement dépend des tenants et aboutissants de l’enquête », a ajouté le commandant de la FIP. L’opinion est donc dans l’attente de la décision de la Police nationale sur le sort du concerné.
F.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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