Publié dans Société

Chute mortelle depuis un avion à Anjajavy - La famille d’Alana Cutland sort de son silence

Publié le vendredi, 02 août 2019

Une semaine après la disparition tragique d’Alana Cutland, une jeune britannique de 19 ans, qui a sauté en plein vol depuis l’avion qui l’a transportée le 25 juillet dernier à Anjajavy, sa famille est récemment sortie de son silence. Elle s’est exprimée au bureau du ministère britannique des Affaires étrangères. « Nous avons le cœur brisé par la perte de notre merveilleuse fille », a-t-elle indiqué au bureau. Une partie de la publication a été  rapportée par le journal britannique « The Telegraph ». Et de poursuivre : « Elle a toujours été si gentille envers sa famille et ses amis, ce qui lui a permis d’entretenir des liens privilégiés avec un vaste réseau de personnes venant de tous les horizons, qui, nous le savons, nous manqueront beaucoup ».
Il s’agit d’un témoignage poignant de sa famille, qui se rappelle douloureusement de son caractère. « Alana a saisi chaque opportunité qui lui était offerte avec enthousiasme et sens de l’aventure, en cherchant toujours à étendre ses connaissances et son expérience de la meilleure façon possible », écrit sa famille. La Britannique effectuait des recherches sur les crabes. Elle a séjourné à Anjajavy pendant six jours après avoir effectué des descentes dans les forêts de mangroves. L’avion est venu récupérer Alana et sa collègue lorsque l’incident a eu lieu peu de temps après. Le dossier sur cette affaire a été transféré dans la Capitale. En attendant, le pilote ainsi que l’autre passagère de l’avion ont reçu la consigne de ne pas quitter la Grande île avant que l’enquête sur les véritables circonstances, qualifiées de troublantes par les observateurs et les médias et ayant débouché sur la chute mortelle de cette étudiante de Cambridge, n’aboutisse.  Il s’agit d’une deuxième phase de l’interrogatoire, les concernés ayant déjà été interrogés auprès de la section des recherches criminelles à Mahajanga.


Rappelons que l’appareil a décollé d’Anjajavy et faisait cap sur la Capitale lorsque cette scène de désolation s’est produite, cinq minutes après le décollage. La jeune britannique était à bord de cet avion léger de quatre places en même temps que le pilote ainsi qu’une autre passagère britannique lorsque le pire est survenu. Elle aurait réussi à ouvrir la trappe sans difficulté en tirant sur la poignée pour ensuite sauter par-dessus bord, selon les informations. Des sources ont indiqué que le pilote et la dame ont tenté de maîtriser la jeune femme alors en proie à un supposé trouble comportemental. Mais leurs efforts auraient été vains. Retenu aux commandes, le pilote n’aurait rien pu tenter au risque de perdre le contrôle de son appareil et plonger vers la catastrophe. Depuis la semaine dernière, l’Armée malagasy a mobilisé des appareils afin de rechercher la disparue. La mission consiste à effectuer un ratissage aérien au-dessus d’Anjajavy à Mahajanga. Depuis quelques jours, l’aviation malagasy passe donc au peigne fin la forêt à la recherche de la dépouille mortelle de cette jeune femme. Les investigations se poursuivent et la collectivité locale est aussi mobilisée.
Recueillis par  F.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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