Publié dans Société

Complicité pour faux et usage de faux - Un sous-brigadier de police placé sous MD

Publié le dimanche, 04 août 2019

Vendredi dernier, un sous-brigadier de police a été placé sous mandat de dépôt pour une affaire de complicité pour faux et usage de faux, mais aussi pour tentative de vol. L’enquête sur cette affaire a révélé que le policier mis en cause ainsi que ses deux présumés complices, des civils, ont tenté de commettre un impair dans une entreprise.Leur objectif a été de se procurer illicitement d’une marchandise d’une valeur de 30 millions d’ariary de ladite entreprise. Pour y parvenir, le trio suspect a compté utiliser un faux bon de livraison. Dans leur manigance, c’étaient les civils, puisqu’ils sont les employés au sein de la société, qui s’étaient chargé de ce bon de livraison. Quant au sous-brigadier, lui, a feint de jouer le rôle de client. Il était venu avec un camion pour prendre livraison de la marchandise. Face aux agissements des plus louches des trois suspects, le propriétaire de l’entreprise a aussitôt informé les Forces de l’ordre. Elles ont arrêté  les trois individus sur-le-champ. Selon une indication de la Police nationale, le sous-brigadier en cause risque gros dans cette affaire.

Car à part l’accusation et les charges qu’on lui incrimine au niveau de la Justice, la Police nationale mène de son côté une enquête interne et appliquera à l’encontre de la brebis galeuse des sanctions corollaires par rapport à l’infraction commise. Ces mesures drastiques s’inscrivent dans les priorités du ministre de la Sécurité publique afin de renforcer le respect de la discipline interne au sein du corps de la Police. Celles-ci traduisent sa volonté de ne pas faire de distinction dans l’application des lois en vigueur.
 Franck Roland

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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