Publié dans Société

Restitution des îles de l’océan Indien - Un front commun Mada - Comores - Maurice, suggéré

Publié le dimanche, 04 août 2019

Toujours d’actualité.  Le sujet se rapportant  à la restitution des îles de l’océan Indien dont les îles Eparses de Madagascar intéresse bon nombre de chercheurs malagasy et étrangers.  Cette fois-ci, c’est Ali Abdou Halidi, un doctorant en Droit public et Science politique à l’Université catholique de Madagascar  (UCM) qui soutient une thèse mettant en exergue les contentieux franco-malagasy, ainsi que l’île de Mayotte revendiquée par les Comores mais administrée par la  France. A cela s’ajoute l’archipel des Chagos qui se trouve au cœur d’un litige vieux de cinq décennies, depuis la décision britannique de séparer de l’île Maurice de cet archipel.  En complémentarité aux négociations diplomatiques engagées suite à l’entretien du Président malagasy Andry Rajoelina et celui de la France, Emmanuel Macron en mai dernier sur la question récurrente des îles Eparses, ce chercheur encourage les trois pays, à savoir Madagascar, Maurice et Comores à unir leur force. « Il s’agit de mettre en place un front commun qui fera entendre la raison, la voix de la loi et du droit », suggère Ali Abdou Halidi.

D’après ses explications, il prévoit d’exposer les résultats de ses recherches d’ici l’année prochaine et attend que ces îles soient restituées.  Il est à rappeler que des résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies, 34/91 du 12 décembre 1979 et 35/123 du 11 décembre 1980, demandent à la France de restituer nos îles, et d’entamer sans plus tarder des négociations avec le Gouvernement malagasy. Une conférence de presse axée sur ces contentieux de la décolonisation dans l’océan Indien s’est tenue samedi dernier à Ambatonakanga.
K.R.

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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