Publié dans Société

Cambriolage d’une église catholique à Sainte-Marie - Le butin retrouvé dans un cimetière

Publié le mardi, 06 août 2019

La nuit du 15 juin, l’Eglise catholique apostolique romaine (ECAR) d’Ambodifototra à Sainte-Marie avait été cambriolée. Ce n’est que deux mois après, précisément la journée du lundi 5 août que les trois présumés auteurs du forfait ont été arrêtés. Ils furent déférés au Parquet le même jour. De plus, une partie du butin fut retrouvé dans un cimetière situé à un endroit non loin de l’église même et une autre chez un suspect. Il est constitué de deux baffles, d’un ampli, d’une table de mixage, d’un câble ainsi que d’un émetteur micro.  Cette découverte fut le fruit d’une enquête menée par les Forces de l’ordre. Elles ont pu remonter la piste des suspects à la suite d’un fait presque anodin de société. Un individu avait cherché à revendre un ampli. Il a trouvé rapidement un preneur, qui était loin de se douter de quelque chose. L’acheteur était rentré chez lui avec le matériel. Or, c’est là où le bât blesse. Son épouse était horrifiée en voyant l’ampli car elle le reconnaît comme étant la propriété de l’église catholique.


De fait, le chef de famille a informé la Police à propos de son achat et lui a indiqué l’homme chez qui il l’avait acheté. Immédiatement après, le revendeur fut arrêté. Soumis à une audition, le suspect a parlé de ses complices, au nombre de deux. Ils furent arrêtés à leur tour. La poursuite de l’interrogatoire a révélé que c’étaient ces deux larrons qui ont directement pris part au cambriolage tandis qu’un troisième aurait caché le matériel chez lui. Notons que ce dernier serait un don offert par des particuliers. Enfin, c’est la deuxième fois que l’ECAR d’Ambodifototra a été visée. Au début, les malfaiteurs s’étaient emparés d’une cloche. Mais à l’époque, ils n’ont pas fait effraction à l’intérieur pour voler l’objet.
F.R.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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