Publié dans Société

Ile Maurice - Un policier demande à voir la petite culotte d’une Malagasy

Publié le jeudi, 08 août 2019

L’affaire fait grand bruit actuellement à l’île Maurice. Un policier du bureau de passeport aurait demandé une faveur à une ressortissante malagasy, mariée à un Mauricien. Personne ne sait qui a mis la puce aux oreilles des autorités policières mauriciennes car c’est une lettre anonyme reçue par le commissaire du bureau de passeport qui a déclenché l’affaire. Depuis deux jours, le policier incriminé fait face à des enquêteurs pour déterminer son rôle exact dans ce dossier. La ressortissante malagasy, pour accélérer sa demande de permis de séjour, est entrée en contact avec le policier. Celui-ci a promis de voir ce qu’il pourrait faire. Néanmoins, au fur et à mesure des échanges sur messenger, les conversations deviennent osées et « chaudes ». Et c’est l’officier qui aborde les sujets indécents alors que la Malagasy se contentait au début de répondre par « Hmmm » ou des stickers. Sur la capture d’écran effectuée par on ne sait pas qui, le policier demandait  par exemple à la ressortissante malagasy de lui montrer ses seins et de lui avouer qu’il voulait les mettre dans sa bouche. Une fois cette première faveur obtenue, l’officier pousse le bouchon un peu plus loin en lui demandant de voir sa « petite culotte ».

D’autres propos indécents figuraient sur la capture d’écran mais les enquêteurs préfèrent ne pas les divulguer, selon la presse mauricienne. D’après cette dernière, le policier nie les accusations mais les preuves contre lui commenceraient à s’accumuler. Pire, la ressortissante malagasy n’est pas la seule victime de cette demande mais d’autres étrangères sollicitant les services du bureau de passeport en seraient également. Dans leur empressement d’avoir le permis de séjour entre leurs mains, certaines demandaient à ce policier d’accélérer son obtention d’où cette idée obscène de l’officier d’abuser sa position. Hier, c’est le policier qui a subi l’enquête et dans les jours à venir c’est au tour de la Malagasy d’être auditionnée.
La rédaction

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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