Publié dans Société

Santé 500 000 - Malagasy souffrent de troubles mentaux

Publié le jeudi, 08 août 2019

Le pays ne dispose que 22 spécialistes en santé mentale. 1 psychiatre pour 1 million de personnes dans le pays si un pour 1 000 personnes à La Réunion. Cependant, selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 2% de la population malagasy présentent un signe de troubles mentaux, soit près de 500 000 personnes. D’après le Professeur Bertille Rajaonarison, chef de service de santé mentale du Centre hospitalier universitaire de soins et santé publique d’Analakely, beaucoup de facteurs déclenchent cette maladie comme les routines, la pauvreté, le choc dont la perte d’un être cher, le divorce, la perte d’un emploi, l’ accident ou la maladie physique grave, mais aussi le stress, l’abus de drogue. Même si les troubles mentaux se traitent, beaucoup de familles laissent les malades à l’abandon, à la maison ou dans les rues or, il existe un centre de prise en charge à Anjanamasina.

  Les troubles mentaux regroupent un ensemble de problèmes qui se manifestent sous différentes formes. Ils se caractérisent non seulement par les comportements agressifs qu’on  trouve généralement dans les rues, mais par des troubles du sommeil,  des tristesses,  la peur, l’angoisse, des difficultés à raisonner normalement, croyances anormales, troubles de la mémoire ainsi qu’une incapacité à exécuter les activités de la vie courante, perception visuelle ou auditive anormale. Parmi les troubles mentaux figurent la dépression, les troubles affectifs bipolaires, la schizophrénie et autres psychoses, la démence, la déficience intellectuelle et les troubles du développement. Le IIe congrès des psychiatres s’est tenu au début de cette semaine à l’Académie nationale malagasy à Tsimbazaza.
 Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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