Publié dans Société

Attaque à Behoririka - La Police à la recherche de la… victime

Publié le mardi, 13 août 2019

Lundi dernier vers midi, un riche chinois et son accompagnatrice malagasy furent attaqués par des bandits au moment où tous les deux allaient remettre une importante somme dans une banque située à Behoririka. Des coups de feu ont éclaté. Le Chinois a reçu une balle au niveau de sa jambe, tandis que les assaillants ont pu s’enfuir avec l’argent qui se trouvait dans un carton qu’avait transporté son employée.

 

Bien que les victimes n’aient pas porté plainte, la Police a ouvert une enquête. Mais c’est là où le bât blesse car, ni le Chinois, ni la Malagasy n’a laissé aucune trace, selon une source policière. « Justement, nous n’en sommes pas au bout de notre surprise. Nous avons beau cherché toute la soirée du lundi jusqu’à aujourd’hui partout dans les centres hospitaliers de la ville, mais en vain ! Aucun Chinois blessé à la suite de ces tirs supposés de bandits, lundi dernier, ne se trouve nulle part ! » déclare une information de la Brigade criminelle.

Un bref rappel des faits s’impose. Le Chinois allait placer ce fonds dans une banque qui se trouve à Behoririka. Il était venu en voiture avec son employée. A ce moment-là, deux assaillants équipés de revolver, les ont soudainement encerclés. D’un geste violent, un agresseur a jeté la femme à terre. Puis, ils s’étaient emparés du carton avant de s’enfuir à bord de leur moto.

En voyant cette scène, le Chinois a tenté de pourchasser les malfaiteurs. C’était dans ces circonstances que les agresseurs ont ouvert le feu dans sa direction, le touchant à une jambe.

Franck Roland

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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