Publié dans Société

RN34 - Embardée d’un camion surchargé, 8 morts et 3 blessés

Publié le lundi, 19 août 2019

Décidément, l’on est tenté de croire que samedi dernier était une journée noire à cause du cortège d’accidents parfois meurtriers survenus sur les routes nationales du pays. L’un de ces accidents, survenu au PK 161 de la RN34, dans une localité située dans la Commune rurale de Dabolava, dans le  district de Miandrivazo, a été particulièrement spectaculaire. Effectivement, samedi dernier vers 20h, 8 personnes ont trouvé la mort et 3 autres grièvement blessées dans des circonstances effroyables car elles se faisaient écraser ou comprimer par le poids de la marchandise lors d’une embardée du camion  qui les a transportées. Le chauffeur figure dans la liste des victimes tuées dans ce drame.  Pour l’heure, l’origine de cet accident n’a pas été encore élucidée. Le seul renseignement qui a filtré, c’est que le mastodonte serait avant tout surchargé.

Outre les victimes qui seraient des commerçants, il a également transporté toute sorte de produits de première nécessité dont la charge totale équivaut à quelques tonnes. L’on soupçonne donc que le drame aurait été provoqué,  soit par une perte de contrôle chez le conducteur, soit encore par un quelconque  problème technique survenu subitement au moment où le poids-lourd allait entamer sa descente sur une voie à forte pente. D’autant plus que l’accident s’est produit à une soixantaine de mètres seulement à l’entrée d’un pont de cette localité.  Puisque le drame a coïncidé avec le passage d’un député de la Région, ce dernier venant de participer à la récente session parlementaire dans la Capitale, il a alors organisé les secours. Des représentants de l’autorité civile et militaire dont l’OMC local, se sont mobilisés. Notons qu’un autre accident ayant impliqué deux poids-lourds, a fait une victime, en la personne du conducteur de l’un des mastodontes, qui étaient entrés en collision à Ranomafana, sur la RN2, toujours samedi dernier.
F.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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