Publié dans Société

Ankadindratombo - Un voleur de batteries de voiture jeté en prison

Publié le jeudi, 22 août 2019

Mercredi dernier, un inconnu de 30 ans avait été interpellé par les limiers du commissariat d’Alasora pour affaire de vol de batteries de voiture. Après son déferrement au Parquet, il a été placé sous mandat de dépôt, hier. Les forfaits des bandits ont été signalés le plus souvent à Ankadindratombo et ses environs. De nombreuses plaintes ont déjà émané des riverains à ce sujet. C’est ce qui a amené la Police à surveiller particulièrement le secteur, comme elle l’a fait jeudi soir.

 

C’était dans ces circonstances que les Forces de l’ordre ont surpris ce trentenaire alors qu’il était en train de voler une batterie de 100 AH sur une voiture garée tranquillement à l’endroit. La Police l’a aussitôt embarqué au poste local en vue d’une enquête. L’issue de celle-ci a révélé que l’homme figure bel et bien dans la liste des bandits qui perpétraient ces accessoires automobiles.

Ils opèrent le soir. Ils ne se contentent pas uniquement de voler les batteries. Mais ils vandalisent aussi. Ils détruisent volontairement les autres accessoires ou pièces sur ces véhicules, qui tombent sur leurs mains. Après l’incarcération provisoire du trentenaire, la Police poursuit les recherches. Cette fois, ce sont ses acolytes qui sont dans sa ligne de mire. Une remarque s’impose aussi. Puisque les Forces de l’ordre quadrillent de mieux en mieux le centre de la Capitale,  les voleurs d’accessoires automobiles voient donc leurs marges de manœuvre se restreindre davantage. Du coup, ils sont obligés à opérer dans la périphérie de la ville. Cela explique que le phénomène tend à se raréfier progressivement dans les quartiers les plus touchés auparavant comme Ankadifotsy, Faravohitra ou Andravoahangy, pour n’en citer que quelques-uns.

Franck R. 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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