Publié dans Société

Ambatondrazaka - Le degré d’insécurité inquiète les autorités locales

Publié le vendredi, 23 août 2019

Ces dernières semaines, on assiste à une recrudescence sans précédent de l’insécurité à Ambatondrazaka. Cambriolage, attaques à main armée, extorsions avec menaces en tout genre proférées par téléphone, etc. La liste n’est pas exhaustive. La situation est si explosive que même les autorités locales sont désemparées.

 

Néanmoins, elles ont décidé de réagir pour mieux faire face à cette situation. Mercredi dernier, le préfet de la ville a convoqué une réunion d’urgence à laquelle a participé l’Organisation mixte de conception locale (OMC). Une occasion pour le préfet d’Ambatondrazaka d’annoncer qu’il n’y aura plus aucune tolérance pour les auteurs de forfaits ou autres hors-la loi. Il a également lancé une sérieuse mise en garde à l’encontre des bandits en cavale sur le fait qu’ils encourent des sanctions les plus sévères en cas d’arrestation.

Un appel qui serait adressé indirectement aux migrants d’autres Régions dont les autorités locales soupçonnent d’être à l’origine du mal. Car depuis que des carrières ou autres gisements d’or ou de pierres précieuses de la Région, ont été ouverts à l’exploitation sauvage, cette situation ne pouvait qu’attirer de façon massive ces migrants des Régions. Et quand l’accès à l’or est impossible pour leur survie ou leur petit business, ces personnes seront obligées de se reconvertir dans le banditisme.

Franck R.

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff