Publié dans Société

Vente sur Facebook de tortues endémiques - Un individu arrêté !

Publié le dimanche, 08 septembre 2019

 D’une espèce protégée. Deux tortues endémiques de type « Radiata » ont été vendues aux enchères sur le réseau social Facebook. Au cours d’une opération coordonnée avec la Division de la cybercriminalité de la Police nationale, la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable Analamanga et l’Alliance Voahary Gasy (AVG), l’individu derrière cette vente a été interpellé le 5 septembre par les Forces de l’ordre. Cette arrestation a été déclenchée suite à une plainte au niveau de la ligne verte 512 de l’AVG. Un appel anonyme a donné l’alerte sur les agissements d’un compte Facebook, lequel vend aux enchères sur plusieurs groupes de vente ces deux reptiles issus d’une espèce en voie de disparition. Pris en flagrant délit de détention, de transport et de vente de produits d’une espèce intégralement protégée, dont ces tortues, inscrite dans l’annexe I de la CITES, le suspect sera déféré au Tribunal d’Anosy ce jour. Ces derniers temps, des ventes d’animaux menacés de disparition comme les tortues se font sur les réseaux sociaux, au vu et au su de tout le monde.

En tant que société civile, l’AVG reste préoccupée par la recrudescence de trafics d’animaux et condamne toute forme de trafic  comme le braconnage et le commerce illégal des produits de la faune et de la flore sauvages. Toutes ces pratiques menacent la survie des espèces endémiques à Madagascar, notre biodiversité et même le développement économique de notre pays. L’AVG exhorte ainsi tout citoyen de signaler auprès des autorités compétentes ou au niveau de la ligne verte 512 toute vente, transaction douteuse, transport de produits d’espèces protégées et tout acte d’exploitation illicite des ressources naturelles. Accessible sur Orange et Airtel, cette ligne permet à chacun de témoigner, d’informer, de dénoncer tout délit d’exploitation illicite des ressources naturelles. Les appels y sont confidentiels.
Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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