Publié dans Société

Trafic de drogue - 5 ans de réclusion pour les 2 Mauriciens contre 7 pour les Malagasy

Publié le dimanche, 06 octobre 2019

Les personnes impliquées dans une affaire de trafic de drogue vers début juin 2018, avaient été jugées vendredi dernier au Pôle anti-corruption (PAC) au 67ha. Au final, trois accusés ont été condamnés au terme de ces débats à l’audience « marathon ». Le verdict tombe : deux Mauriciens ont été condamnés à 5 ans d’emprisonnement à Antanimora tandis que le troisième, un capitaine de navire malagasy a écopé de 7 ans de travaux forcés. Quant aux autres accusés, ils ont été relaxés au bénéfice du doute. Deux d’entre eux auraient la mission de récupérer la marchandise, une fois qu’elle arrive sur place.  Les débats n’ont pris fin que vers minuit ce vendredi- là. Bien qu’aucun détail, ni sur les arguments de défense des accusés, ni sur  les différentes plaidoiries ou autres témoignage, n’ait filtré, gageons que les accusés auraient nié leurs accusations jusqu’au bout. Or, les preuves de leurs incriminations ne manquent pas. Notons que la marchandise pesant au total  140 kg a été interceptée  dans la nuit du 07 juin 2018 sur la RN2 au niveau de Manjakandriana. C’était  la Douane malagasy en étroite collaboration avec la Gendarmerie nationale et le CIS qui ont interpellé ces trafiquants. A l’époque, neuf personnes ont été arrêtées à bord d’un véhicule Mercedes Sprinter, provenant de Toamasina et qui devait par la suite faire route sur Nosy-Be. De l’île au parfum, la marchandise  était prévue être exportée vers l’île Maurice et La Réunion par voie maritime. D’ailleurs, parmi les personnes arrêtées figure un skipper, potentiellement chargé de l’acheminement par bateau. Parmi les neuf trafiquants, trois sont d’origine mauricienne et six d’origine malagasy dont trois hommes et trois femmes.


Selon les explications d’un ancien responsable au sein de la Direction générale des douanes (DGD), la marchandise est composée de cinq sortes de drogue, soigneusement emballées dans dix (10) sacs en plastique et une sacoche, pesant un total d’environ 140 kg pour 151 colis dont 24 kg de drogue dure, du chanvre en 33 colis, 36 kg de feuilles pressées dans 91 colis, 80 kg de poudre jaune et cailloux en 23 colis, 21 kg sous forme de cristal dans 4 colis soit un peu moins de 5 kg.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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