Publié dans Société

Baccalauréat 2019 - Dernier jour pour la correction

Publié le mercredi, 09 octobre 2019

Quatrième journée. Les enseignants, à qui les milliers de feuilles de copies d'examen du baccalauréat ont été remis, achèvent actuellement leur tâche. Ayant débuté lundi dernier, la correction va prendre fin ce jour, selon l'estimation des correcteurs. D'après les explications des enseignants rencontrés à Ankatso, le nombre de copies pour chaque correcteur ne dépasse plus une centaine.  « Nous sommes 130 enseignants à assurer la matière « anglais ». Et chacun de nous corrige  400 copies soit 8 paquets de 50 feuilles. Nous prévoyons ainsi de les finir ce matin même. Il nous reste à peu près un paquet par enseignant », indique un  professeur d'anglais.

 

Les candidats séries « A » faibles en matière de base

Ils ont déshonoré leur choix au baccalauréat. Le bilan demeure négatif pour les candidats des séries littéraires. En général, les correcteurs sont sidérés devant le niveau des candidats en séries « A1 et A2 ». Les matières de base à savoir l'histoire-géographie, français, malagasy, philosophie et anglais n'ont pas été bien traitées.

« En anglais, entre autres, ils sont nombreux à obtenir des notes en dessous de la moyenne. Par contre, ce sont les séries scientifiques qui ont décroché les meilleures notes. 40 sur les 50 feuilles de copies pour la série D ont, par exemple, eu de bonnes notes », confirme un correcteur. Ces propos ont été repris par un groupement d'enseignants d'histoire-géographie ayant bien remarqué que le niveau des candidats a baissé pour cette session.

Des notes catastrophiques

Certes, aucun candidat n'a obtenu la note éliminatoire « zéro », mais nombreux ont reçu une note moins de 5 sur 20. « Le procès-verbal nous requiert de longues procédures et d'engagements qu'il nous a été préférable de mettre 0.5 jusqu'à 2  sur 20 au lieu d'en coller 0. En effet, quelques-uns des candidats n'ont même pas pris la peine de répondre aux questions. Ce que j'ai trouvé également étonnant a été les questions copiées sans avoir mis des réponses », confirme un enseignant. Selon un professeur de mathématiques, un élève  en série A2 a fini de répondre aux questions mais n'a trouvé aucune bonne réponse. Il a été obligé de lui mettre 0.25 sur 20.

KR.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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