Publié dans Société

Construction de box au parking « Voninkazo » - Par qui et pour qui ?

Publié le mercredi, 09 octobre 2019

Outre ceux qui sont déjà occupés, quelques box sont en cours de construction devant le parking « Voninkazo » sis à Anosy, allant jusqu'à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) situé à Ampefiloha. D'après les commerçants qui exercent dans les kiosques mobiles longeant la clôture du Plan à Anosy, le nombre de ces box ne cesse de se multiplier depuis quelques semaines. Face à cette situation, les commerçants et clients du « Voninkazo » n'ont plus d'espace pour exercer ou garer leurs véhicules. Cet endroit a été, depuis l'existence du marché, réservé à la décoration des têtes de cortège, l'emplacement des corbillards. Il a également servi comme parking pour les clients.

 

Cependant, les commerçants victimes ne connaissent ni les propriétaires, ni les employés qui bâtissent ces infrastructures durant la nuit où personne n'est là pour surveiller ces derniers. « Peut-être qu'ils savaient déjà que nous, les commerçants, en s'acquittant régulièrement de nos droits et taxes, n'acceptent pas ce genre de situation que nous décrivons comme illégale. Et cela détruit aussi nos activités professionnelles », avance Randrianasolo Hugues, l'un des  commerçants qui y exercent depuis 1998. D'après toujours son explication, tout d'abord ces derniers construisent les box. Et une fois que les travaux sont terminés, leurs occupants n'apparaissent sur les lieux qu'après une semaine et commencent à y travailler illico.

Les commerçants « légaux » ont déjà effectué un compte-rendu et déposé une plainte au sein de la CUA, mais jusqu'à maintenant, leur requête reste vaine. Or, si ces box sont déjà construits, c'est que leurs propriétaires ont déjà reçu une autorisation de la part des responsables concernés. Une question se pose ainsi : à qui profite la construction de ces infrastructures ? Et comme d'habitude, les commerçants riverains ne sont toujours pas concernés par ce projet.

Anatra R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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