Publié dans Société

Hôpital Ravoahangy Andrianavalona - Revendication des bénévoles et lifting à la morgue

Publié le mercredi, 09 octobre 2019

Les membres du personnel d’appui ou les bénévoles de tous les services existant de l’HJRA Ampefiloha, notamment ceux qui sont dans les urgences, estiment que le temps est venu pour reconsidérer leur statut. D’après leurs représentants, ils souhaitent que l’Etat officialise désormais le recrutement de ces bénévoles comme agents permanents, c’est-à-dire des fonctionnaires, comme le reste des employés de centre hospitalier universitaire à Ampefiloha. « Notre situation actuelle est trop précaire au point que nous craignons d’être abandonnés.

Or, notre tâche est la plus ingrate. Non seulement, on assure le nettoyage des locaux mais on transporte les malades. Ces nettoyages se déroulent dans les pires conditions avec les déjections ou le sang des malades », déplore M., cette jeune bénévole dont la jovialité semble n’être pas affectée par sa dure condition.

Par ailleurs, le service de la morgue de l’HJRA fait peau neuve. Cela date de l’arrivée de deux jeunes médecins aux commandes. Partout de la peinture fraîche, et de surcroît à l’huile. De plus, les mobiliers ont été restaurés ou également repeints, avec en sus des nouveaux rideaux pimpants, donnant une atmosphère plus saine et proprette, alors qu’auparavant, ces locaux étaient souvent sales, mornes et résolument sinistres. Ces changements notables s’observent notamment dans les deux bureaux administratifs de la morgue dont celui des médecins chargés de l’autopsie et celui prévu pour l’accueil du public. La salle des cours, pour les futurs médecins légistes et anatomistes, a également fait l’objet d’un sérieux lifting. L’un des médecins est un homme sec et assez sévère, aux yeux de certains, certes. Mais c’est un perfectionniste avec un tantinet artiste qui n’accepte pas le désordre et la relâche. « Le savez-vous que tout ça venait de nos propres moyens ? », a-t-il annoncé fièrement. Enfin, il est le pionnier dans la sensibilisation du public visitant la morgue en matière de civisme.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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