Publié dans Société

Baccalauréat 2019 - session exceptionnelle - Aucun changement de convocation et du centre d'examen

Publié le dimanche, 13 octobre 2019

Bases de données gardées. La Direction des examens nationaux, section Antananarivo, se prépare déjà à la session spéciale de l'examen du baccalauréat annoncée par le président Andry Nirina Rajoelina le dimanche 6 octobre, et laquelle va se dérouler du 23 au 26 octobre prochain. Lors d'un point de presse, vendredi dernier à Ankatso, le vice-président chargé de la Formation et de la Recherche auprès de l'université d'Antananarivo, le Professeur Ravelonandro Pierre a confirmé l'utilisation des mêmes bases de données que celles de la première session.

Pour cette raison, les candidats recalés se serviront de leurs anciennes convocations aux épreuves pratiques et écrites pour cette session exceptionnelle. C'est-à-dire qu'ils se rendront aux mêmes centres d'examen et leurs noms seront inscrits dans les mêmes salles. En outre, ce sont les mêmes correcteurs qui seront également dépêchés.

Pour les centres d'examen, à l'exemple du Lycée moderne d'Ampefiloha, le renforcement de la surveillance des candidats demeure primordial. Selon une source officielle, quelques-uns des surveillants durant la première session se seraient laissé amadouer par les candidats et auraient même reçu quelques billets, en contrepartie d'avoir permis à ces derniers de s'entraider lors des épreuves. Une situation qui va certainement amener cette fois-ci les autorités à bien choisir les personnes qui vont gérer le bon déroulement de cette session exceptionnelle du bacc.

Par ailleurs, cette deuxième session ne demeure pas obligatoire. Les candidats qui ont échoué à la 1ère session ont donc le choix de poursuivre ou d'abandonner la partie.

K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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