Publié dans Société

Baccalauréat 2019 - session exceptionnelle - Aucun changement de convocation et du centre d'examen

Publié le dimanche, 13 octobre 2019

Bases de données gardées. La Direction des examens nationaux, section Antananarivo, se prépare déjà à la session spéciale de l'examen du baccalauréat annoncée par le président Andry Nirina Rajoelina le dimanche 6 octobre, et laquelle va se dérouler du 23 au 26 octobre prochain. Lors d'un point de presse, vendredi dernier à Ankatso, le vice-président chargé de la Formation et de la Recherche auprès de l'université d'Antananarivo, le Professeur Ravelonandro Pierre a confirmé l'utilisation des mêmes bases de données que celles de la première session.

Pour cette raison, les candidats recalés se serviront de leurs anciennes convocations aux épreuves pratiques et écrites pour cette session exceptionnelle. C'est-à-dire qu'ils se rendront aux mêmes centres d'examen et leurs noms seront inscrits dans les mêmes salles. En outre, ce sont les mêmes correcteurs qui seront également dépêchés.

Pour les centres d'examen, à l'exemple du Lycée moderne d'Ampefiloha, le renforcement de la surveillance des candidats demeure primordial. Selon une source officielle, quelques-uns des surveillants durant la première session se seraient laissé amadouer par les candidats et auraient même reçu quelques billets, en contrepartie d'avoir permis à ces derniers de s'entraider lors des épreuves. Une situation qui va certainement amener cette fois-ci les autorités à bien choisir les personnes qui vont gérer le bon déroulement de cette session exceptionnelle du bacc.

Par ailleurs, cette deuxième session ne demeure pas obligatoire. Les candidats qui ont échoué à la 1ère session ont donc le choix de poursuivre ou d'abandonner la partie.

K.R.

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff