Publié dans Société

Collision entre deux taxis-brousse à Farafangana - 7 morts et une dizaine de blessés dont 6 graves

Publié le dimanche, 13 octobre 2019

Le sang nouveau a giclé sur les routes ! 7 personnes ont été tuées et une dizaine d’autres blessées dont 6 graves. La plupart des victimes sont des femmes et des enfants.  Alors que les plaies ne se sont pas encore cicatrisées sur la RN6 et la RN25, voilà donc qu’un autre taxi-brousse a fait également des siens sur la RN12, dans le Sud-est. Ce triste fait remonte samedi après-midi dernier lorsque le minibus Mazda qui a transporté des passagers venant de Sambava s’était télescopé avec un Mercedes Sprinter près de la station Nivo, au croisement de routes à hauteur d’Ankarana. Puisque la collision s’est produite au-dessus d’un pont situé à 25 km de Farafangana, le violent impact a fait éjecter la Mazda dans la rivière qui coule en contrebas. Cela explique donc le nombre élevé des victimes.

 

Pour le moment, la cause du drame, outre le fait que les chauffeurs n’auraient pas voulu chacun de leur côté cédé le passage, n’a pas été encore élucidée. Mais des témoins ont été unanimes sur un point : le chauffeur de la Mazda aurait bu. D’ailleurs, son état n’aurait pas échappé aux passagers tout au long de ce  trajet.

Les corps des victimes furent repêchés de la rivière lors d’une opération de secours. Ils sont entreposés à la morgue du CHR de Farafangana. Si on a un renseignement à propos de quatre d’entre elles, en revanche on ne sait rien concernant les trois autres. Les autorités locales ont ainsi lancé un appel à l’endroit de leurs proches pour se rendre sur place en vue d’un constat de visu, ou du moins pour s’informer. Il en est de même pour les blessés. La seule chose qu’on sait, c’est que toutes ces personnes devaient se rendre à Matangy Vangaindrano via Sambava.

Du coup, les autorités locales se sont mobilisées. Le sénateur de la Région a offert du carburant, du moins pour l’évacuation des victimes tandis que le député local a fourni des linceuls. D’autres responsables locaux ont donné des médicaments, des vivres, sans parler des soins à l’endroit des blessés. Jamais, on n’a vu s’enchaîner de façon diabolique les accidents de taxi-brousse que ces 5 derniers jours. Il y eut d’abord le drame survenu à Sahasinaka et ayant coûté la vie à deux enfants, et où la plupart des victimes sont des pèlerins d’une église FLM d’Ifanadiana. Puis, il y eut l’autre accident se produisant cette fois-ci sur la RN6 près d’Ambanja, faisant également deux morts et une vingtaine de blessés, et enfin celui plus récent qui s’est produit donc à Farafangana.

 Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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