Publié dans Société

Fafah du groupe Mahaleo - L’hommage populaire au Palais des sports

Publié le mardi, 22 octobre 2019

L’inhumation de Rajaonarison Famantanantsoa, connu sous son nom d’artiste Fafah Mahaleo se tiendra cet après-midi à Rangaina-Ilafy, Antananarivo Avaradrano. Avant cela, un dernier hommage aura lieu au temple de l’église FJKM Tranovato Faravohitra. Par ailleurs, un concert d’adieu en son honneur sera organisé par les autres membres du groupe Mahaleo au Palais des sports et de la culture, Mahamasina. D’où la dépouille de cette icône de la musique malagasy y sera accueillie à 10h pour une décoration à titre posthume. Hier, une veillée funèbre s’est tenue au jardin d’Andohalo, le quartier où Fafah a grandi et qui a aussi marqué l’histoire du groupe.
Fafa s’est éteint, dimanche dernier à l’âge de 65 ans après avoir été admis à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, situé à Ampefiloha.

Né le 13 mai 1954, il est l’un des piliers, pour ne pas dire le pilier du groupe Mahaleo - constitué au début des années 70 - et qui traverse jusqu’à l’heure actuelle presque trois générations. La voix de Fafah est présente sur les 80 % des chansons du groupe, et confirme la singularité de celle-ci selon les mélomanes. Au cours des deux dernières décennies, l’artiste a intégré le groupe « Feo Gasy » où sa voix et ses prestations scéniques ont fait toujours trembler l’auditoire. Il a aussi déjà chanté aux côtés de Bodo, Francia, Nini, Solofo, Luk, Mahery, Vi, Naly et Sefo, du groupe « Vavaka Hira Fiderana » (VHF).
 Recueillis par  Anatra R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff