Publié dans Société

Baccalauréat technique - Plus de la moitié des candidats admis !

Publié le mercredi, 30 octobre 2019

60,40%. Tel est le taux de réussite à l’examen du baccalauréat technique pour Antananarivo. Après la délibération qui a duré quelques heures, hier à Ankatso, les résultats ont été affichés depuis la soirée. Trois candidats sur 5 ont ainsi été admis pour l’enseignement technique, contre 2 sur 5 pour l’enseignement général. D’ailleurs, le baccalauréat technique enregistre toujours un meilleur taux de réussite par rapport à celui général. En 2018, les séries technique et technologique ont enregistré respectivement un taux de réussite de plus de 65% et 80%. Ces taux étant de 64% et 73% cette année, ce qui donne une moyenne de 60,40%.  Comme durant les résultats du baccalauréat général et les détails de la session exceptionnelle pour les candidats recalés, la collecte d’informations auprès de l’Office du Bac et de l’université d’Antananarivo s’avère plus que difficile. La plupart des responsables ne veulent livrer des informations à la presse tandis que d’autres préfèrent rester comme des sources officieuses et anonymes. Cette situation pourrait s’expliquer par les poursuites et emprisonnement récents de certains responsables suite à la fuite de sujets et désorganisations lors de la session officielle, en début septembre dernier. Pour les autres provinces, le taux de réussite pour le bac technique s’élève à 52,18% pour Toamasina et 54,11% pour Mahajanga. Pour Toamasina, la délibération s’est tenue hier matin, avec une moyenne de 9,75%. Les résultats ont été affichés hier après-midi au lycée technique, outre leur publication sur le site web de l’université ou encore par SMS. Pour Mahajanga, la meilleure note enregistrée étant de 16/20, dans la mention Très bien. Dans tous les cas, la collecte d’informations y est plus facile, avec des responsables plus accessibles…
Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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