Publié dans Société

Accès aux sources d’information - Convention entre les Forces de l’ordre et les journalistes

Publié le vendredi, 01 novembre 2019

Assassinat, enlèvement, harcèlement, intimidation, arrestation illégale et détention arbitraire.  Telles sont les difficultés auxquelles les journalistes et les professionnels des médias payent au quotidien afin de garantir l’accès à l’information au grand public et  promouvoir la Démocratie dans le pays. Des agressions qui, selon les journalistes, sont  souvent perpétrées dans des situations non constitutionnelles par des groupes de criminels organisés, les personnels de sécurité et mêmes les Forces de l’ordre. Cependant, la sécurité, la liberté d’expression sont des droits fondamentaux de chaque citoyen dont les Forces de défense et de sécurité (FDS) détiennent une grande part de responsabilité.  Afin de faciliter la tâche des journalistes et d’assurer leur sécurité dans l’exercice de leur fonction au quotidien, une convention entre les Forces de défense et de sécurité ainsi que les journalistes a été signée, jeudi dernier, au siège du ministère de la Communication et de la Culture à Nanisana. Appuyé par les Nations Unies, ce protocole se résume sur la protection des journalistes sur terrain,  l’accès à l’information et la sensibilisation de l’entité concernée, sur leur responsabilité quant à la réussite de ce protocole.

Toutefois, les journalistes ont ainsi une grande part de responsabilité de veiller au respect des  devoirs et obligation définis par les  textes  légaux et la charte régularisant le statut des  journalistes. Outre la liberté d’expression, cette convention vise à ce que les journalistes puissent accomplir leur travail dans des conditions favorables, d’une part, et de bâtir un meilleur environnement entre les  Forces de l’ordre et les journalistes, de l’autre. Cette convention est le fruit d’un rapprochement entre les journalistes et les Forces de défense et de sécurité, rassemblant, la Police, la Gendarmerie et l’Armée, en 2016.Ce n’est que la première étape, mais après cette signature, les deux parties parleront sur les détails techniques. A travers ce protocole d’accord, les rôles des journalistes et des Forces de l’ordre sont bien délimités, autant que la limite de la responsabilité.  D’après le colonel Mamisoa, responsable de communication à la Gendarmerie nationale, la situation comme celle qui s’est produite récemment à Ambohitrimanjaka ne devrait plus se reproduire.
Cet événement s’est tenu en parallèle à la présentation des 5e et 6e  numéros du journal « Trandraka ».
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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