Publié dans Société

Campagne de sensibilisation sur la lutte contre les violences - Messages passés à un millier de lycéens d’Antananarivo

Publié le vendredi, 08 novembre 2019

Issus des 6 lycées publics de la Capitale. La campagne de sensibilisation sur les droits des enfants, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et contre le mariage précoce a pu toucher un millier de lycéens. Les 3 jours de campagne ont été une occasion pour l’association Fitia et ses partenaires de renforcer leurs activités dans cette lutte de longue haleine. D’ailleurs, cette action de ladite association, présidée et fondée par la Première Dame Mialy Rajoelina et non moins ambassadrice du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) dans la lutte contre les VBG, se fait chaque début d’année scolaire.
Hier, les élèves en classe de seconde et première auprès du lycée Jules Ferry Faravohitra (LJF) et ceux du lycée Andohalo (LAA) ont reçu leur part de conscientisation et de sensibilisation. « C’est la première fois que j’assiste à ce genre de campagne. Désormais, je connais les formes de violence et de non respect des droits de l’enfant ainsi que les autorités à consulter pour signaler des cas », avance Niriantsoa, lycéen du LAA. « Je suis surprise du fait qu’une personne témoin d’un cas de violence mais qui ne fait aucun signalement soit considérée comme un complice.

J’en faisais face auparavant mais j’ai rien dit, par peur de menaces. Mais je serai désormais plus courageuse pour dénoncer s’il y aura d’autres cas », nous confie Lalaina, élève du LJF. Apparemment, les messages sont passés aux lycéens, si l’on tient compte de leur forte participation et leurs feedbacks suite aux sessions. Les responsables des lycées visités ont eux aussi souligné l'importance d'une telle campagne en faveur des élèves, dans la mesure où elle complète l'éducation scolaire habituelle. A titre de rappel, la campagne de sensibilisation à Antananarivo, initiée par l’association Fitia et de l’ambassadrice du FNUAP, s’est faite avec la collaboration dudit organisme onusien, du ministère de l’Intérieur à travers la Brigade féminine de proximité ainsi que la Police des mœurs et protection des mineurs, celui de la Population et celui de la Justice. Le but étant d’éradiquer la VBG, touchant une personne sur 3 à Madagascar, et ce avec la participation de tous. La campagne se poursuivra incessamment dans d’autres Régions de l’île.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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