Publié dans Société

Braquage meurtrier à Iavoloha - 8 suspects dont une femme devant le Parquet

Publié le mercredi, 27 novembre 2019

Le soir du 19 novembre dernier, un camion transportant de la marchandise fut intercepté à Iavoloha par un gang ayant utilisé des véhicules 4x4. Le chauffeur du poids-lourd tombait sous les balles des assaillants. Ces derniers ont pris la fuite avec la marchandise, constituée de cartouches de cigarrettes d’une valeur de 1,2 milliard ariary.  Depuis, la Gendarmerie de Fiadanana, section de recherche criminelle, n’a pas cessé de poursuivre ses investigations. Récemment, ses efforts ont été couronnés de succès. Ainsi, ses éléments ont réussi à mettre dans leurs filets les 8 présumés auteurs du forfait. Une femme figure dans cette liste. De plus, le fusil Makarov que le gang a utilisé durant l’acte, a été saisi. Mardi dernier, les suspects ont été déférés au Parquet.

 

Notons que le poids-lourd cible a transporté une cargaison de cigarettes provenant du Sud et qui était prévue être écoulée auprès des grossistes et détaillants de la Capitale. Les assaillants sont venus à bord de voitures tout-terrain, au nombre de deux, jusqu’au point où ils ont pris le camion en embuscade. Une fois que ce dernier était tombé dans le piège, les agresseurs n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur le chauffeur.

Cependant, ils ont agi différemment avec les autres personnes qui étaient dans le camion dont l’aide-chauffeur, mais dont l’effectif n’a pas été communiqué. Ils les ont neutralisées en leur ayant administré un produit dont l’effet est comme celui de la drogue. Les victimes avaient été retrouvées du côté d’Ambohimalaza où les bandits les y ont abandonnées et en étant livrées à leur sort.

Malgré les actions à la fois récentes et souvent musclées de la Police ou de la Gendarmerie nationale pour combattre le banditisme dans la ville et sa banlieue, ce braquage survenu à Iavoloha a prouvé que le phénomène tend à regagner du terrain. D’aucun remarque qu’il s’agirait d’une volonté de déstabilisation orchestrée par des mouvances politiques en cette période électorale qui bat son plein, mais aussi une simple  habitude chez la racaille de réaliser ses sales coups à l’approche des fêtes de fin d’année.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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