Publié dans Société

Embouteillages dans la Capitale - La Police enclenche le plan « Quick win »

Publié le lundi, 02 décembre 2019

A l'approche de Noël et de la Saint-Sylvestre, le problème des embouteillages dans la Capitale mérite d'être résolu de manière plus efficace sinon pérenne. En cela, le ministère de la Sécurité publique enclenche désormais le projet dit « Quick win », qui a été ordonné par  la Présidence. C'est d'ailleurs la question débattue entre la presse locale et le staff du ministère de la Sécurité publique, qui était sous la houlette du ministre Roger Rafanomezantsoa au Pietrà, Analakely, hier matin. Ce dernier fut entouré par tous les directeurs de services de police, lesquels sont désormais condamnés à coordonner leurs tâches.

 

Pour résoudre donc le problème des embouteillages à Antananarivo, l'une des mesures prises par le ministère concerné, consiste à coordonner désormais toutes les actions du Commissariat central de Tsaralalàna avec celles de tous les Commissariats de la ville, ceux de l'Avaradrano et de l'Atsimondrano compris. La nouveauté se traduit donc par le fait que la circulation dans la Ville des mille sera désormais placée sous un commandement unique.

Une autre mesure consiste à renforcer la sensibilisation des usagers sur les rudiments du Code de la route : la voie est réservée pour les véhicules automobiles, les trottoirs pour les piétons, et enfin les aires de stationnement pour les taxis et les bus.

L'autre effort de la Police se traduira par l'installation des caméras de surveillance à tous les carrefours, une décision qui va de pair avec l'équipement massif des agents en service en  matériels de communication tels que les talkies-walkies. Dans cette optique, l'innovation se traduit par la mise en œuvre des carrefours pilotes. Ce sera le cas pour huit grands carrefours des principaux axes dont celui qui part de Tanjombato jusqu'à Ankadimbahoaka (zone Filatex), donc pour toute la zone de l'Atsimondrano. Là, l'on parle donc d'une mesure spéciale où la circulation venant du Sud se fera désormais en double file. « Ce qui fait que le trajet ou le trafic sur cet axe du Filatex, ne devait plus durer qu'une heure contre deux heures auparavant », explique le commissaire central de Tanjombato.  L'innovation est valable aussi pour l'axe menant vers Anosizato ou encore Ampasapito. A cela devra s'ajouter également un déploiement des agents de la circulation, partout en ville, notamment dans les importants carrefours.

Dans le nord de la ville, le Commissariat central d'Avaradrano travaillera en étroite collaboration avec trois Commissariats centraux pour contribuer à la fluidité de la circulation  sur la RN3. Notons que les efforts menés par le Commissariat d'Antananarivo-Avaradrano seront extrapolés dans trois localités dont celle d'Anosy Avaratra, Ambohimangakely et de Talatavolonondry.

Enfin, une coordination des efforts avec la CUA, avec son nouveau dirigeant, s'avère plus que nécessaire. Le but commun est de régler définitivement l'occupation de l'espace ou le stationnement illicite. C'est le cas observé à Ambondrona. Grosso modo, il faudra attendre la fin des chantiers observés partout dans la Capitale pour la réhabilitation de certaines rues, comme à Anjanahary ou à Mascar Andravoahangy avant que l'on puisse se rendre compte des résultats du projet « Quick in ».

Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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