Publié dans Société

Père Pedro Opeka - Lauréat du prix Fondation Air France

Publié le mercredi, 04 décembre 2019

Des années de dévouement auprès des plus démunis à Madagascar. A travers l'association Akamasoa, Père Pedro Opeka lutte depuis 1989 pour la réinsertion sociale et économique des plus pauvres. Ses actions et les résultats obtenus depuis sont remarquables. Raison pour laquelle le Père Pedro a reçu le Prix Fondation Air France au titre de cette année 2019. La cérémonie de remise de la récompense s'est déroulée le 3 décembre dernier au Musée du quai Branly à Paris, en présence de Brigitte Macron, Première dame française ainsi que d'Anne Rigail, présidente de ladite Fondation.

Ce prix récompense, tous les 2 ans, des associations œuvrant en faveur des enfants malades, handicapés ou en grande difficulté. Parmi les fidèles collaborateurs du Père Pedro et de son association Akamasoa, la Fondation Air France a financé divers projets depuis 2014, notamment au profit de la scolarisation de 14 000 enfants. La construction d'une crèche, d'un gymnase et d'une cantine à Andralanitra ainsi que la dotation en mobilier des écoles. Pour cette année, ladite Fondation finance la construction de 2 terrains de sport, au profit des enfants malagasy.

30 ans au service des plus démunis

En voyant la pauvreté des gens qui vivent au cœur de la décharge d'Andralanitra et dans les rues d'Antananarivo, le Père Pedro a décidé de les sortir de l'environnement inhumain où ils habitent afin de mener une vie dans la dignité. Il a alors fondé l'association humanitaire Akamasoa en 1989, reconnue d'utilité publique par l'Etat en 2004. En 30 ans, le Père Pedro lutte pour la réinsertion sociale et économique des plus pauvres en venant en aide à plus de 500 000 malagasy dont 25 000 personnes habitent dans le village et plus de 11 000 enfants sont scolarisés dans les crèches, écoles et lycées créés par l'Akamasoa. Avec plusieurs constructions, cette association dispose actuellement de 3000 logements, 5 crèches, 5 écoles primaires, 4 collèges et de 2 lycées. A cela s'ajoutent 6 dispensaires, 5 maternités, 3 hôpitaux, 2 dentisteries, un laboratoire d'analyse et une salle d'échographie.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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