Publié dans Société

Kidnapping - Une frange de l'opinion s'insurge contre la légèreté des peines

Publié le dimanche, 08 décembre 2019

La récente décision de la Justice du Pôle anti-corruption ou PAC aux 67ha à l'endroit des auteurs de kidnapping de patrons d'entreprise indo-pakistanais de la Capitale, suscite de vives réactions chez une frange de l'opinion. A titre d'exemple, la décision prise au cours de la semaine dernière à l'encontre d'un kidnappeur, le dénommé Ralala, n'a toujours pas fait des heureux, selon un échantillon des avis de ceux qui la contestent. Beaucoup se sont indignés simplement à l'énoncé du verdict avec 3 ans d'emprisonnement ferme, peine considérée comme trop légère pour un délit qualifié de « crime »,  sachant que l'accusé n'est pas aussi un inconnu dans le milieu des racailles.

L'ahurissement fut à son comble chez une opinion, qui n'est pas sans savoir que l'incriminé avait surtout eu mailles plusieurs fois à partir avec les Forces de l'ordre. Néanmoins, lors du débat à son procès, Ralala n'est pas l'auteur de l'acte mais complice en participant à la séquestration de l'otage à Andoharanofotsy.

A partir d'aujourd'hui, d'autres individus mis en cause dans des affaires de kidnapping tels que Lex, arrêté en novembre 2018 ainsi que l'un de ses complices, le premier ayant été déjà incarcéré pour meurtre, vont également  comparaître devant le PAC. De même, Andrianjatovo Ndranto Michel Eric - alias Ra-Fy-Eric et Navalona Arovonimboahangy Raymond dit Navalona, déjà placés sous mandat dépôt à la Maison de force de Tsiafahy depuis avril 2019. Tous ces individus sont présumés impliqués dans des kidnappings d'Indo-pakistanais perpétrés à Tanjombato, mais aussi d'une Indienne à Ivandry (pullmann). Ils sont également mêlés dans le rapt du propriétaire d'une pharmacie à Androhibe et d'un autre Indo-pakistanais l'année dernière au cimetière d'Ilafy. Affaire à suivre…

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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