Publié dans Société

Litige foncier à Ankorondrano - COMADIS reprend son bien

Publié le lundi, 06 janvier 2020

Les litiges fonciers représentent encore des problèmes majeurs dans le pays. Effectivement, le conflit entre la société COMADIS et l’Eglise Pentekotista Mitambatra Fandresena - située à Ankorondrano Atsinanana, date depuis des années. Et pas plus tard qu’hier, les éléments de l’Etat-major mixte opérationnel (Emmo-Reg), accompagnés d’un huissier de justice, ont effectué une descente sur les lieux afin d’accomplir le jugement du Tribunal. Ce dernier ordonne l’expulsion des occupants des lieux puisque le terrain appartient à ladite société se trouvant non loin de l’endroit. D’après l’explication d’un responsable au sein de l’entreprise COMADIS, l’église en question a été déjà avertie lors de la sortie de cette décision du Tribunal pour que les squatteurs libèrent la propriété avant la démolition de l’église.“ Nous n’avons pas encore l’intention de démolir cette église, mais seulement de clôturer le terrain puisqu’il nous appartient ”, avance ce responsable.

L’affaire a été déjà conduite trois fois devant le Tribunal. A l’issue des audiences, la société COMADIS a toujours eu gain de cause, notamment en Première instance, en Cour d’appel et en cassation. D’ailleurs, cette entreprise dispose d’un titre de propriété, tandis que l’Eglise Pentekotista Mitambatra possède seulement un acte de vente dont la véracité a été remise en cause. D’autres doutes planent sur cette affaire dont un ex-responsable du Fokontany est impliqué. L’ordre d’expulsion a eu lieu dans la matinée d’hier où une culte matinale s’est encore tenue à l’église. Les deux parties ont confirmé chacune être le propriétaire du terrain litigieux.
La Rédaction

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff