Publié dans Société

Ambassade de Chine-Association Fitia - 74 pompes à eau pour les femmes travaillant dans l’agriculture

Publié le mardi, 07 janvier 2020

Des dons octroyés par l’Ambassade de la République populaire de Chine à Madagascar, destinés pour les femmes malagasy qui œuvrent dans l’agriculture. Ce lot de matériels composé de 74 pompes à eau sera remis à des associations de femmes rurales afin qu’elles optimisent leur utilisation, d’après Mialy Rajoelina, Première dame et non moins présidente fondatrice de l’association Fitia. Cette dernière a été choisie par l’Ambassade de Chine pour la remise officielle des donations. « La Première dame et l’association Fitia ne ménagent aucun effort pour que chaque femme puisse s’épanouir et réaliser ses rêves », reconnait Yang Xiaorong, ambassadeur de la République populaire de Chine dans la Grande île.

Cette diplomate chinoise n’a pas manqué de rappeler la cause sacrée de protéger et soutenir les femmes malagasy, menée par la Première dame et son association. « …Vous connaissez parfaitement l’un des points auquel j’attache une importance capitale : l’aide à l’émancipation de la femme malagasy. En effet, en 2010, nous avons eu l’occasion d’apporter notre contribution pour améliorer les conditions de vie de nombreux concitoyens dans le grand Sud de Madagascar, en faisant don de pompes à eau. Soyez rassurée que votre appui sera fructueux », s’adresse l’épouse du Président de la République envers l’ambassadeur de Chine dans le pays.

Intelligentes et dynamiques…

« Les femmes soutiennent sur leurs épaules la moitié du ciel ». L’ambassadeur de la République populaire de Chine a utilisé ce dicton célèbre dans son pays pour décrire les femmes malagasy. « Depuis 4 ans que je travaille à Madagascar, je vois que les femmes malagasy, intelligentes et dynamiques, ont une forte volonté de travailler pour avoir un meilleur avenir pour la famille et la patrie. Comme épouses et mères de familles, elles portent sur leurs épaules la moitié du ciel tant au travail qu’en famille. Elles s’investissent énormément dans la vie famille et réalisent en même temps un grand succès professionnel », constate la diplomate chinoise. « Je suis enchantée par votre manière de percevoir et d’apprécier le caractère de la femme malagasy. Et j’aime beaucoup le proverbe chinois que vous avez cité. Nous devrions l’appliquer, car il reflète aussi les traits de caractère des femmes de ma Nation », réplique la présidente de l’association Fitia. La Première dame a, par ailleurs, exprimé sa reconnaissance envers l’Ambassade de Chine pour son soutien inconditionnel à l’endroit de l’association Fitia, et cela à travers les diverses actions qui ont été réalisées. Mialy Rajoelina a d’ailleurs avancé que la rencontre d’hier augure déjà une année d’actions, de dynamisme et de réalisations pour son association…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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