Publié dans Société

Triple disparition à Itaosy - Les enfants retrouvés dans le tunnel d’Ambohidahy

Publié le vendredi, 10 janvier 2020

Tout est bien qui finit bien ! Après leur disparition inexpliquée, mercredi dernier dans l’après-midi, près de leur maison à Mangarivotra-Itaosy, la petite Lovasoa Fifaliana Raharimalala (7 ans) ainsi que ses frères aînés, Luc Fiderana Nambinintsoa (8 ans) et Elysé Randrianjatovo (11 ans) ont été finalement retrouvés sains et saufs, jeudi soir dans le tunnel d’Ambohidahy.  C’est là que, alarmées par la détresse de la fillette notamment, des personnes, qui s’apitoyaient sur le sort de ces gosses, les ont conduits jusqu’à leur foyer à Itaosy. C’est l’aîné qui le raconte.

 

En réalité, il s’agit d’un triple kidnapping qui a finalement  échoué. Après que les petits et leurs parents ont pu se remettre de leurs émotions des retrouvailles, l’aîné de la fratrie raconte ce qui leur était arrivé. Ainsi, ce mercredi-là, les ravisseurs les auraient empoignés pendant qu’ils jouaient dans la cour, puis les ont embarqués dans leur voiture qui a pris la direction du centre-ville. Après avoir passé une nuit de séquestration et d’angoisse dans une maison inconnue, les ravisseurs les auraient encore emmenés en voiture la journée du jeudi suivant. Bien que  les bandits leur ayant bandé les yeux, le petit Elysé a quand même réussi à se localiser. Il reconnaît alors que la voiture a roulé dans le secteur d’Analakely, puis à Ambohijatovo. Pendant le trajet, la petite Fifaliana n’a pas cessé de hurler et  de pleurer, attirant de plus en plus  ainsi la curiosité des passants. « D’ailleurs, ce sont les cris de la petite qui ont fait craquer ses ravisseurs. D’où leur décision de relâcher discrètement  les enfants dans les environs d’Andohanalakely. De là, ils ont tenté de rentrer tant bien que mal  chez eux via le tunnel d’Ambohidahy où des passants, pris de pitié,  les ont aidés et finalement conduits jusqu’à leur foyer », explique une source d’information de la famille des victimes.

Pour le moment, l’enquête se poursuit encore. Les Forces de l’ordre tentent de percer le mystère. De toute façon, les sources policières jointes n’ont pas voulu s’exprimer officiellement sur ce triple kidnapping d’enfants de commerçants, ni confirmer leur mise en liberté.

A noter que les enfants ont disparu lors de l’absence de leurs parents, des commerçants  à Isotry. En arrivant chez eux,  le mercredi soir, grande fut leur surprise en ne voyant pas les enfants sur les lieux, comme à leurs habitudes. Les recherches étaient vaines et ils ont commencé à s’exaspérer. Mais l’affaire s’est rapidement dénouée de façon plus sereine.

Les enfants disparus retrouvés sains et saufs, aux enquêteurs de vérifier la véracité de la narration de l’aîné.

Franck R. 

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff