Publié dans Société

Enseignants fonctionnaires - Déjà bénéficiaires de 100 000 ariary d’indemnités

Publié le mardi, 14 janvier 2020

Depuis juillet 2018 jusqu’à ce mois de janvier 2020, les enseignants fonctionnaires perçoivent les nouvelles allocations à hauteur de 100 000 ariary, promises par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement  technique  et professionnel (MENETP). Cependant, ces allocations sont inscrites dans les revendications syndicales des enseignants fonctionnaires datant de 2018. A partir de ce mois de janvier, ces fonctionnaires de l’Etat au service de l’éducation bénéficieront de la somme de 50 000 ariary à titre d’indemnité forfaitaire d’enseignement et celle de résidence dans leur solde, confirme le ministère. Ce paiement s’ajoute à l’indemnité spéciale pour tous les fonctionnaires du dudit ministère. Il s’agit d’une somme de 25 000 ariary déjà octroyée depuis le mois d’octobre 2019 et un autre montant de 25 000 ariary, en guise d’indemnité de craie et d’indemnité spéciale d’éloignement, déjà payé en 2018. 

Pour toutes ces raisons, les enseignants ne peuvent plus dire que le Gouvernement actuel n’émet pas une importante considération à leur travail. Rappelons qu’un protocole  d’accord a été adopté lors d’une concertation effectuée par diverses entités affectées par les problèmes des enseignants à Madagascar. Ces entités sont représentées par un comité technique. Outre les indemnités, 6 autres grandes lignes au profit des enseignants ont été créées et vont s’appliquer. L’objectif étant d’assurer l’accélération des dossiers d’avancement afin de promouvoir aux catégories 3 et 4 les élèves sortants de l’Institut national de formation pédagogique ou INFP. A cela s’ajoute la création de 8 000 postes budgétaires durant les années 2019-2020, notamment pour les maîtres FRAM.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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