Publié dans Société

Drame familial - Un père tue ses enfants de 4 et 18 mois

Publié le mardi, 14 janvier 2020

L’horreur à son comble ! Samedi dernier, un chef de famille fut interpellé par les éléments du Commissariat central d’Antsirabe après qu’il eut tué froidement ses deux enfants : un petit garçon de quatre mois et une fillette de dix-huit mois.
Et pourtant, les riverains n’ont pas entendu le couple se disputer quelques moments avant les faits. Seulement, la maîtresse de maison a quitté son foyer l’après-midi du jeudi 9 janvier dernier, laissant ainsi les siens seuls à la maison.
Ayant profité du moment d’absence de son épouse, le chef de famille a ainsi étranglé son petit garçon. Une agression qui a entraîné la mort du petit. Non satisfait du résultat, il a ensuite entraîné sa fillette vers la forêt d’Amboronomby où il l’avait aussi tuée.

La dépouille de l’enfant n’a pu être retrouvée que le soir du vendredi 10 janvier suivant. Du coup, la Police a démarré une enquête. Le suspect fut interpellé le matin du 11 janvier. Durant son audition, l’homme aurait reconnu les faits. Il a expliqué son geste comme étant dicté par son exaspération par rapport à sa vie de couple. Une exaspération, qui a fait également germer dans son esprit la tentative de mettre fin à ses jours après le double meurtre de ses progénitures par ses propres mains.

Pour le moment, on ignore ce qu’est devenue leur maman. La Police n’a plus mentionné où elle a dû se trouver au moment des faits. Difficile aussi de savoir si elle a eu l’intention de se séparer de son époux en lui abandonnant les petits à sa charge. Sans doute, a-t-elle donc une grande part de responsabilité dans ce drame ? Car autrement son mari n’aurait pas réglé le problème de leur ménage de façon ainsi barbare et cruelle. 

Jamais à Madagascar, on n’a vu un parent agir ainsi de façon cruelle et insensée, quitte à tuer des petits innocents quel qu’en soit le motif. Certes, il y eut le cas de cette mère de famille qui s’est suicidée en se noyant délibérément dans le lac Tritriva, entraînant ainsi dans sa mort son petit garçon qu’elle portait dans son dos, toujours à Antsirabe il y a à peine quelques jours. Mais voir un parent assassiner ainsi froidement ses petits, comme le cas de ce chef de famille, cela dépasse vraiment les bornes.

Franck R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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