Publié dans Société

Prostitution au Sri Lanka - Une femme malagasy et deux Chinois jetés en prison

Publié le mercredi, 15 janvier 2020

Coup de filet des limiers de l’enquête spécialisée, vendredi dernier à Behoririka : deux Chinois et une femme malagasy sont tombés dans le piège.  Le lundi 13 janvier dernier, les trois ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Tout a commencé le 9 janvier 2020 lorsqu’une Malagasy était sur le point de prendre le vol à destination de Sri Lanka, à l’aéroport d’Ivato. Puisque le comportement de la dame a suscité la méfiance chez les policiers de l’aéroport, ils l’ont alors confiée aux mains de leurs collègues de l’enquête spécialisée pour le besoin de l’enquête.

 

Plus tard, l’enquête diligentée par la Police a révélé qu’une entremetteuse de 35 ans recrute des femmes du pays en vue de les faire travailler au noir au Sri Lanka. Et la première travaille étroitement avec les deux Chinois. La jeune  passagère arrêtée à l’aéroport d’Ivato vient d’une région de l’île. Elle a rejoint la Capitale pour rencontrer l’entremetteuse via les réseaux sociaux.

Après l’entrevue des deux femmes, elles ont rejoint les Chinois. Leur mission devait consister à chercher des jeunes femmes malagasy pour les livrer à la prostitution au Sri Lanka. La Police a été renseignée sur le fait que les Chinois résident à Behoririka. L’un d’eux fut alors arrêté sur place, vendredi dernier, tandis que son compatriote ainsi que la médiatrice le furent le même jour, à Analakely.

L’on a appris qu’à son arrivée au Sri Lanka, la jeune « vendeuse de plaisir » logera dans un hôtel et que la chambre de passe où elle travaillera, est fin prête. Pour l’aiguiser, les photos de la jeune femme sont montrées dans un album photo à la clientèle sri lankaise. La passe varie entre 200 et 500 dollars.

A la lumière de cette affaire, la filière prostitution locale tend à s’internationaliser et se tourner de plus en plus vers l’Asie. Car après les îles sœurs, qui sont les plus friandes de jeunes femmes malagasy, ou bien des pays de l’Europe occidentale, voilà que des pays lointains se trouvant en Asie s’y intéressent maintenant aussi. Les merveilles de la technologie comme Internet ne font que faciliter les choses. Néanmoins, les Chinois, gens du commerce, s’y mêlent le plus souvent et le plus naturellement du monde.

Franck.R

 

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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