Publié dans Société

Tentative de viol sur une femme paralytique - Un faux-gendarme interpellé

Publié le jeudi, 16 janvier 2020

L'affaire s'est produite le 15 janvier dernier à Antohomadinika. Elle concerne les aberrations d'un homme, accusé à la fois d'usurpation de fonction et de titre d'un gendarme mais surtout  aussi de tentative de viol. La victime : sa propre belle-mère qui est paralysée à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC). La plainte a émané de l'épouse du suspect. Et elle ne s'était pas adressée à n'importe qui. Elle s'est tournée directement au commandant de la circonscription régionale de gendarmerie d'Antananarivo.

 

Ce dernier a réagi immédiatement et a ordonné son homologue se trouvant à la tête du  groupement de gendarmerie d'Analamanga d'interpeller le suspect. Du coup, le commandant a dépêché les éléments d'une unité spécialisée, l'ESI à Antohomadinika. A l'arrivée des gendarmes sur le lieu, un membre du quartier mobile était déjà en train de maîtriser le suspect.

La réaction de ce dernier a été à la fois surprenante et audacieuse. Car en voyant les éléments des Forces de l'ordre, le suspect s'est présenté sous le nom de T. O. Andriamanampisoa, du grade de gendarme de 2e classe en service au Toby Ratsimandrava,  et détaché à la garde présidentielle. Invité à exhiber ses pièces d'identité, il a présenté une fausse carte professionnelle, deux faux badges, une convocation vierge de la section de recherche criminelle d'Antananarivo. Actuellement, il est placé en garde à vue  dans une cellule de détention de la brigade Tanà-ville pour le besoin de  l'enquête et toutes les investigations encore nécessaires.

Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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