Publié dans Société

CIM annexe Ankadimbahoaka - Place à la délivrance du vrai permis de conduire biométrique

Publié le lundi, 27 janvier 2020

Le remplacement gratuit des faux permis de conduire mis en circulation en documents authentiques a débuté hier pour Antananarivo. Toutefois, les usagers des faux permis biométriques ne se sont pas sentis trop pressés pour les remplacer. Le nouveau centre immatriculateur sis à Ankadimbahoaka, mis à disposition particulièrement pour cette opération, a été quasiment désert. La plupart des concernés ont été occupés à réunir les dossiers qui ont tardé à venir. Mais comme il a été publié dans une note officielle, ils disposent de 4 années pour effectuer cette opération.

Cependant, jusqu'au mois de juin, ce sont les imprimés se terminant par 0 qui seront les premiers à traiter. De plus, la prise en charge de dossiers qui sera suivie de la délivrance, ont été prolongées de 5 jours contre les 72 heures comme il a été prédemment énoncé, compte tenu des vérifications à effectuer et l'élaboration d'une réelle base de données. Selon Dieudonné Razafindrazaka, directeur général de Hephalu Mada, fournisseur en documents biométriques du CIM, un stock d'imprimés pour 5 années reste disponible. Ce qui implique que l'interruption de l'opération  n'est pas envisageable.

Outre la photocopie de la CIN certifiée et le certificat de résidence pour la mise à jour des données, une déclaration sur l'honneur constitue également le dossier à présenter. « Il s'agit d'une pièce justificative garantissant l'authenticité des informations inscrites sur le permis. En effet, un réseau de trafiquants de faux imprimés biométriques a été dernièrement démantelé. Par conséquent, il peut arriver que les mêmes numéros soient inscrits à différents permis. Toutefois, il relève de la responsabilité du CIM d'identifier le vrai propriétaire du permis de conduire », explique un responsable auprès dudit centre.

Entre-temps, les détenteurs de permis rose peuvent également procéder au remplacement de leur ancien modèle auprès du centre d'immatriculateur, et cela avec le même délai que les détenteurs de faux permis biométrique. Toutefois, pour cette régularisation, les demandeurs de permis de conduire doivent débourser un droit de 38 000 ariary. Et pour la carte grise, la somme à payer est de 74 000 ariary.

Rappelons que l'ouverture du nouveau centre immatriculateur tient compte du nombre de dossiers à traiter, notamment avec la régularisation des fausses cartes grises et permis biométriques. Le but étant d'éviter a priori les longues files d'attente. Des personnels formés  y sont actuellement mobilisés et sont chargés de toutes les tâches afférentes à la délivrance du vrai permis biométrique.

K.R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff