Publié dans Société

Enfant jeté vivant dans le canal aux 67Ha - Une mère de famille a failli essuyer la foudre populaire

Publié le lundi, 03 février 2020

L’acte d’une malade mentale ou celui d’une provocatrice ? Le comportement  d’une mère de famille a horrifié les passants,  près du canal Andriantany aux 67ha, au cours de la matinée  hier. Son geste a failli pousser ces témoins à déverser leur colère sur la concernée.  Tant elle a fait montre d’une cruauté et d’une inhumanité sans pareil. Cette mère a simplement jeté son enfant dans les eaux malodorantes dudit canal. Inutile de dire que la victime était à deux doigts de se noyer. Heureusement que des personnes de bonne volonté ont réagi avec promptitude pour alerter la Police.

 

Sans tarder, des éléments de cette dernière sont intervenus pour secourir le gosse. Quant à sa maman, les Forces de l’ordre l’ont arrêtée et embarquée vers un poste de police pour une enquête. D’après une source auprès du commissariat d’Arrondissement, le dossier avait été transféré par la suite entre les mains de la Police des mœurs et des mineurs (Pmpm). Les enquêteurs de ce service de police ont alors examiné le cas de la mère en cause et de son gosse. Malheureusement, à l’issue d’une réunion d’urgence, la Police n’a pas voulu s’exprimer sur la suite de l’affaire. Cette situation a rendu caduque toute tentative afin de percer le motif des gestes de cette mère de famille. On ne sait pas non plus si elle est mariée ou non.

Néanmoins, des bribes d’information glanées auprès de la Pmpm a permis de savoir que la femme est loin de souffrir d’aucun problème psychique pour qu’elle se soit comportée dangereusement ainsi envers son enfant. « Disons qu’elle est  simplement dépressive car exaspérée par la vie », a avancé cette source policière. Une source auprès du commissariat d’Arrondissement a affirmé que dans pareille situation, c’est l’intérêt de l’enfant qui doit primer avant toute chose. « Toute prise de décision à l’encontre de sa mère doit être basée sur cet intérêt du petit. A part cela, la balle est dans le camp de la Justice », concède notre interlocuteur.

Mais exaspération ou non, cette femme risque gros car on observe un cas de maltraitance avec tentative de meurtre de son propre enfant.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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