Publié dans Société

Braquages simultanés à  Ankadindramamy et à Anosizato-Est - Deux cash-point visés, un blessé, plus de 700 000 ariary envolés

Publié le mardi, 04 février 2020

Encore des cash-point comme cibles des bandits ! Et ces assauts sont survenus en espace de quelques heures dans deux endroits différents de la Capitale,  distants d’au moins 9km l’un de l’autre, dans la matinée d’hier. Le premier du genre s’est produit vers 11h du matin dans le quartier d’Ambohidahy Ankadindramamy où les bandits ont fait une victime. Ils ont fait feu dont le projectile a effleuré l’oreille du préposé de ce cash-point.

 

En même temps qu’ils s’en étaient pris à la victime, les bandits ont réussi à intimider les riverains  et les dissuader  à toute tentative d’action visant à  contrecarrer leur funeste entreprise. Des témoins rapportent que les deux assaillants qui ont perpétré l’acte ont  pu s’enfuir avec un véritable magot, soit le contenu d’une sacoche, selon l’information. Des gens racontent qu’ils étaient repartis à pied. Une information que la police a confirmée sans qu’elle n’ait voulu préciser le montant emporté. « Il est curieux que la victime affirme ne pas connaître le montant emporté. Oui, nous trouvons cela bizarre de constater qu’il n’y eut aucune opération de comptabilité avant que l’agent n’intègre son lieu de travail », confie une source policière.

En marge de ces déclarations, un autre fait intrigue plus d’un. C’est que, pendant que  les assaillants commettent leur forfait  presque sous les yeux des agents des Forces de l’ordre en faction non loin de l’endroit, aucun de ces derniers  n’a bronché, du moins selon un témoin à la scène. Il a fallu attendre plusieurs minutes après avant que les collègues des membres des Forces, qui furent dépêchés spécialement sur place après l’alerte,  que l’angoisse générale des riverains s’est tassée. Malheureusement, aucun agresseur n’a pu être attrapé.

Le deuxième assaut est survenu quelques heures seulement après cela, précisément vers le début de l’après-midi,  et à un moment où des dispositifs policiers ont été déployés.  Cette fois-ci, deux assaillants qui sont venus sur un scooter, ont frappé un cash-point sis  à Anosizato-Est.  A la différence du premier braquage, il n’y eut aucun coup de feu à Anosizato-Est, les malfrats s’étant contentés uniquement de menacer. Ils n’ont fait non plus aucune victime. Cependant, ils ont fait main basse sur une somme de 700 000 ariary. Tout cela s’est déroulé très rapidement. Interrogée sur un lien probable entre ces deux braquages, la Police n’écarte pas l’éventualité de cette hypothèse. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la Brigade criminelle, qui est loin de s’exprimer sur la situation.

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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