Publié dans Société

Commune urbaine d’Antananarivo - 200 caméras de surveillance installées dans les zones rouges

Publié le dimanche, 09 février 2020

Il n’y a pas de développement sans la paix. Afin de lutter contre l’insécurité, 200 caméras de surveillance seront installées dans la Capitale. En fin de semaine dernière, le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a visité l’Office de transmission militaire d’Etat (OTME) à Andafiavaratra. Il lui a remis des caméras de surveillance. L’installation de ces matériels commencera à partir de ce jour. Outre les escaliers d’Ambondrona et d’Antaninarenina, les endroits qui sont classés « zones rouges » en terme d’insécurité sont prioritaires.

D’après le Général Rafaliarison Fidimalala Norbert, directeur général de l’OTME, ces caméras sont d’une importance majeure pour les tâches des Forces de l’ordre dans la réalisation des enquêtes lors des accidents de la circulation, les vols à la tire,… « En effet, les images vidéo faciliteront l’identification du voleur ou de l’agresseur. Ainsi, les recherches auront plus de chance d’aboutir », avance-t-il.

Mais le plus important, c’est que les victimes puissent accéder à l’enregistrement des images filmées par les caméras, si la zone est concernée par l’enquête. « Les victimes ou témoins peuvent exiger la diffusion des images qui les concernent », avance le responsable. Cependant, la demande devra être adressée aux Forces de l’ordre, responsables de l’enquête, qui la transmettront ensuite au sein de l’OMTE. En cas de besoin, la demande doit être effectuée 24 heures après les faits. Outre la ville d’Antananarivo, Nosy Be et Toamasina sont aussi concernées par ce projet.

Anatra R.

 

 

 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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