Publié dans Société

Commune urbaine d’Antananarivo - 200 caméras de surveillance installées dans les zones rouges

Publié le dimanche, 09 février 2020

Il n’y a pas de développement sans la paix. Afin de lutter contre l’insécurité, 200 caméras de surveillance seront installées dans la Capitale. En fin de semaine dernière, le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a visité l’Office de transmission militaire d’Etat (OTME) à Andafiavaratra. Il lui a remis des caméras de surveillance. L’installation de ces matériels commencera à partir de ce jour. Outre les escaliers d’Ambondrona et d’Antaninarenina, les endroits qui sont classés « zones rouges » en terme d’insécurité sont prioritaires.

D’après le Général Rafaliarison Fidimalala Norbert, directeur général de l’OTME, ces caméras sont d’une importance majeure pour les tâches des Forces de l’ordre dans la réalisation des enquêtes lors des accidents de la circulation, les vols à la tire,… « En effet, les images vidéo faciliteront l’identification du voleur ou de l’agresseur. Ainsi, les recherches auront plus de chance d’aboutir », avance-t-il.

Mais le plus important, c’est que les victimes puissent accéder à l’enregistrement des images filmées par les caméras, si la zone est concernée par l’enquête. « Les victimes ou témoins peuvent exiger la diffusion des images qui les concernent », avance le responsable. Cependant, la demande devra être adressée aux Forces de l’ordre, responsables de l’enquête, qui la transmettront ensuite au sein de l’OMTE. En cas de besoin, la demande doit être effectuée 24 heures après les faits. Outre la ville d’Antananarivo, Nosy Be et Toamasina sont aussi concernées par ce projet.

Anatra R.

 

 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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