Publié dans Société

Attaque d’un cash point à Itaosy - Les trois employées placées sous MD

Publié le jeudi, 13 février 2020

Les  investigations relatives à l'attaque du shop Airtel à Itaosy menées par la Gendarmerie, s’étaient dénouées de façon  inattendue. Après leur interrogatoire dans les locaux de la Gendarmerie à Ankadilàlana, les trois femmes qui y travaillent ont été déférées au Parquet d’Anosy dans la journée d’hier. Après quoi, elles ont  finalement rejoint le chemin de la prison, précisément à Antanimora et à titre provisoire.  Selon toujours cette source de la Gendarmerie,  une deuxième audition des trois employées le 11 février dernier, était plus explicite à propos du  déroulement des faits. Cette même ré-audition des concernées a conduit à  une révélation.  C’est que le responsable du service clientèle a reconnu qu'il n'y a jamais eu d'attaque à main armée.

 

Ce qui laisse donc supposer que tout était déjà préparé et comploté par ces trois  employées à savoir, la responsable accueil et  l’animatrice de vente lesquelles seraient donc en collusion les deux   soi-disant bandits.

Mieux encore, l'enquête a fait sortir qu'il n'y a eu jamais. Les deux inconnus étaient venus à la boutique vers 16h20 ce lundi pour récupérer les recettes durant cette journée. Le scénario était déjà préparé depuis vendredi dernier, selon un complément d’information. Durant leur audition, les deux filles ont nié respectivement les faits qui leur sont reprochés, en avançant des alibis échappatoires mais non concordants, d’abord à propos de l'arme utilisée par les malfaiteurs. Par exemple,  l’animatrice de vente a avancé durant la première audition qu'un homme armé de revolver  l'a menacée en présence du responsable accueil. Pourtant, elle a changé de version  dans sa deuxième interprétation. Elle a ajouté que c'était avec un couteau. De son côté, son collègue, la responsable accueil a dit que l'homme était à la fois armé de pistolet et de couteau. Cette dernière a également déclaré que le pistolet est de couleur chromée alors que sa collègue a avancé que l’objet est de couleur noire.

Autre contradiction. Dans leur première déclaration, ces employées ont avancé qu'elles ont déjà fait leur compte vers 15h30, durant lequel la boutique a été fermée. Puis, elles ont ré-ouvert la boutique une demi-heure plus tard. Or, on sent que leurs déclarations  étaient encore divergentes. Si l'une d'entre elles déclare que l'attaque en question n’a pas dépassé trois minutes après la  soi-disant réouverture de la boutique, l'autre a déclaré qu’elle est   survenue dix  minutes après cette ouverture. Enfin, aucune personne n'est témoin de cet acte jusqu'à présent. D’ailleurs, elles ont fait les objets d'une confrontation  pour savoir les identités de ces hommes, toujours hier à Ankadilàlana, situation ayant préludé à leur déferrement, puis leur incarcération provisoire.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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