Publié dans Société

Surveillance du confinement - Les chefs de « Fokontany » se mobilisent

Publié le mardi, 24 mars 2020

La population commence à respecter le confinement afin de lutter contre la propagation extravagante du coronavirus. Contrairement aux deux derniers jours, les rues de la Capitale sont désertées par les piétons et les véhicules de transports en commun. Seuls les éléments des Forces de l'ordre et les véhicules effectuant les fouilles et patrouilles sont présents partout dans la ville. D'ailleurs, le président du cendre de commandement, Tianarivelo Razafimahefa, sollicite la collaboration des chefs de « Fokontany » dans la ville d'Antananarivo quant au respect des mesures mises en place par le Gouvernement, notamment le confinement, le respect de la fermeture des bars, karaokés, églises… ainsi que l'interdiction des rassemblements. « Nous ne devons pas attendre les Forces de l'ordre pour agir et sanctionner les contrevenants », avance ce responsable de « Fokontany ».

 

Les sans-abris confinés

Parallèlement à cela, les sans-abris qui occupent le tunnel d'Ambohijatovo et d'autres endroits de la Capitale sont désormais logés au site du centre social d'Anosizato. Au nombre de 338, dont 99 femmes, 104 enfants, 3 femmes enceintes, 3 nourrissons ainsi qu'une personne paralysée, ils sont sous la responsabilité de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). Puisqu'ils ne peuvent pas sortir pour travailler ou faire des provisions, cette entité prend en charge leur nourriture. Toutefois, la CUA sollicite l'aide des citoyens pour faire des dons comme des légumineuses, du riz et d'autres aliments.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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