Publié dans Société

Association Fitia - Pulvérisation de produits désinfectants au niveau des marchés

Publié le mardi, 24 mars 2020

En action. Pour la énième fois, l’association Fitia présidée par la Première dame Mialy Rajoelina fait preuve de responsabilité citoyenne. Cette fois-ci, une équipe s’est mobilisée dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Les actions déjà entreprises dans les établissements scolaires publiques se poursuivent actuellement au niveau des marchés mais d’une autre manière. Lundi dernier, ladite association s’est dépêchée pour une opération d’assainissement. A cette occasion, des produits désinfectants « HTH » et  « Virocid » ainsi que des matériels indispensables ont été offerts à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les pompiers.

 

« Les marchés sont ouverts de 5 à 12 heures. Au-delà de midi, les marchands avec des bénévoles se mobilisent pour s’emparer des ordures. Une fois les saletés débarrassées, les pompiers entrent en  jeu pour passer l’eau. Et ce n’est qu’après ces étapes franchies que les produits désinfectants sont appliqués tous les deux jours durant les 15 jours de confinement, étant donné que leurs effets se dissipent après 48 heures », explique Andrianisa Geantine, directrice des opérations de l’association Fitia.  Dans ses propos, ce responsable a avancé que le rôle de l’association consiste au déploiement des matériels, mais ce sont la CUA et les pompiers qui les gèrent pour pouvoir s’en servir à bon escient.  

« Nous collaborons avec l’association Fitia pour mettre en œuvre les recommandations du Gouvernement par rapport aux mesures d’hygiène », avance le directeur du secteur Eau,  Assainissement et Hygiène auprès de la CUA. Outre cette action, une campagne de sensibilisation relative aux gestes à adopter pour éviter toute contamination  est  également menée par l’association  Fitia avec la CUA.  A  cela s’ajoute la distribution de cache-bouches à tous les commerçants opérant dans les grands marchés d’Antananarivo.

K.R.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff