Publié dans Société

Attaque dans un cash-point au 67 Ha - Deux auteurs présumés à Tsiafahy

Publié le mardi, 24 mars 2020

Vers minuit, le 30 janvier dernier, un gang composé de quelques individus ayant agi sous visages découverts, ont attaqué un cash-point dans le quartier des 67 Ha. Depuis, les fins limiers de la Brigade criminelle et du Commissariat du 4ème Arrondissement ont démarré une enquête sur cette affaire. Leurs efforts ont été couronnés de succès car jeudi dernier, ils ont arrêté deux présumés auteurs du forfait. Après le déferrement de ces derniers, le 23 mars dernier, tous les deux ont atterri à la prison de Tsiafahy.

 

Pour revenir donc dans l'assaut de ces bandits, ces derniers ont pu s'enfuir avec la somme de 7 millions d'ariary ainsi que des téléphones portables. Notons que les assaillants étaient armés d'un pistolet automatique et d'objets tranchant. En démarrant une enquête, celle-ci a révélé qu'ils étaient trois à perpétrer l'acte. Et que tout a démarré avec un renseignement ayant atterri entre les mains de la Police à propos des deux suspects, lesquels avaient été interpellés. Lorsque les Forces de l'ordre les ont fouillés, l'un d'eux avait un grand couteau  sur lui. Durant leur audition, les deux n'ont plus caché qu'ils avaient participé dans le forfait.

Mieux, la Police a perquisitionné leurs domiciles dans lesquels on a trouvé encore les habits qu'ils ont portés durant l'attaque. Tout en reconnaissant les faits, les deux suspects ont également dénoncé le troisième larron. C'est ce dernier qui était armé. Cependant, il demeure encore introuvable et est donc recherché.

L'opinion est convaincue que la vague d'assauts ayant visé des cash-points va diminuer avec cette récente incarcération à Tsiafahy. Bien avant cela, rappelons les coups de filet réalisés par la Police à Ambohimanarina où presque tous les membres présumés d'un réseau, avaient été également mis hors d'état de nuire avec leur récent emprisonnement à titre provisoire. Ces derniers auraient le sang d'un chef de famille résidant à Ilanivato ou encore celui d'une autre victime à Tsiadana, sur leurs mains. Ces hold-up ont endeuillé des familles de la Capitale, leurs auteurs ayant souvent la gâchette facile. Il a donc fallu attendre que trois longs mois se soient écoulés pour que les investigations des Forces de l'ordre commencent à porter leurs fruits.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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