Publié dans Société

RN1 - Un convoi de camions bloqué

Publié le mercredi, 25 mars 2020

Les directives émanant du Chef de l’Etat Andry Rajoelina ainsi que du ministre de l’Agriculture sont claires à propos de la circulation des biens et des marchandises dans le pays, en pleine période de Covid-19. Que personne ne doive faire aucune restriction à son transport. Pourtant, la situation observée récemment sur certaines routes nationales risque bien de contredire le numéro Un de la nation. Car malgré tout, des barrages visant à empêcher les camions de marchandises de continuer leur route ont été quand même érigés, dans certains grands axes. Ces barrages seraient parfois le fait d’un  maillon de la chaîne en matière de surveillance et de sécurité.
C’est le cas sur l’axe RN1. Le député de Madagascar Fetra Rakotondrasoa est récemment monté au créneau pour dénoncer ces barrières destinées à bloquer des camions de marchandises, ou du moins un convoi entier en provenance de la Région de l’Itasy. Or, ces poids lourds transportent des vivres comme du riz, des légumineuses, etc… prévus pour le ravitaillement de la Capitale. « Il ne fallait pas retenir ces camions sous peine de voir la Capitale être confrontée à de graves pénuries ou autre danger potentiel encore », clame le parlementaire. Une source d’information locale rapporte, en guise d’exemple de ce non- respect des directives, qu’une faction des Forces de l’ordre aurait empêché un convoi de poids lourds de poursuivre leur chemin à Ankadinondry Sakay.
A propos, les transporteurs sont autorisés d’office à prendre la route s’il s’agit bien sûr d’acheminer des marchandises prévues pour la consommation de la masse. Pour les autres usagers de la route, il faut une autorisation spéciale. Le Centre de commandement opérationnel du Covid-19 à Ivato est vraiment pris d’assaut par les demandeurs d’autorisation de circuler. D’après une information récente, une centaine de demandeurs  y soumettent leurs dossiers. « Le seul problème, c’est qu’il faut attendre trois heures avant qu’on puisse obtenir son autorisation », déplore un petit exploitant de ferme dans le nord de la Capitale.
Franck R.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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