Publié dans Sport

" Stade Barea " - Le ministère du Travail à la rescousse des ouvriers

Publié le lundi, 18 mai 2020

Ces derniers temps, une vidéo sur les ouvriers malagasy a fait le tour des réseaux sociaux, concernant les conditions de travail que les Chinois leur infligent. Certains d’entre eux ont même dénoncé l’esclavage. Etant un projet présidentiel, des représentants du ministère du Travail et des lois sociales, dirigés par son directeur général, Jerson Razafimanantsoa, ont été dépêchés sur place pour constater de visu la situation. Ces représentants de l’Etat ont aussi procédé à l’écoute des deux parties : les travailleurs chinois et ceux malagasy qui ont exprimé respectivement leurs doléances. Plusieurs points ont été évoqués durant cette rencontre comme la nécessité d’améliorer dans les plus brefs délais à savoir, l’amélioration des dortoirs des ouvriers et les sanitaires ainsi que les matériels de protection comme le casque Epi. Il a été rappelé aux ouvriers aussi les règlements internes qui régissent les travailleurs dans les chantiers. « Les travailleurs ont le droit de réclamer et exprimer leurs doléances sur les conditions de travail et il est dans la responsabilité de l’Etat de le faire respecter.»
Par ailleurs, les travailleurs étrangers de la société CSCOD ont reconnu les imperfections dans la gestion de la main-d’œuvre ouvrière, vu le contexte du Covid-19. Les premiers ne s’attendaient pas à héberger à l’intérieur du chantier les ouvriers locaux mais la société était contrainte de les prendre en charge pour la protection de tout le monde face à la pandémie du Covid-19.
Les représentants de l’Etat, de leur côté, ont insisté sur la dotation d’un contrat de travail pour chaque ouvrier et le ministère de tutelle a accentué sur la présence d’un registre de l’employeur pour y enregistrer toutes les informations concernant les travailleurs, leur nombre et leurs conditions de travail et avec le respect du personnel malagasy. En contrepartie, l’employeur a promis de faire tout son  possible pour veiller au respect de la loi sur le travail à Madagascar. Un communiqué rappelle aussi que c’est inclus dans le contrat avec le CSCOD d’avoir une assurance durant l’ouvrage.
Après cette initiative, une visite inopinée est prévue prochainement par le ministère pour le suivi si tout est bien respecté, conclut le communiqué.
Recueillis par E.F.



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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