Publié dans Sport

Jeu d’échecs - Fy Rakotomaharo, toujours après ses rêves

Publié le dimanche, 28 juin 2020

Fy Rakotomaharo est un prodige des jeux d’échecs malagasy. En effet, dès l’âge de 10 ans il a été sacré champion de Madagascar. Actuellement âgé de 20 ans, c’est un joueur d’échecs ayant un titre de Maitre international. Malgré les palmarès se trouvant sur son tableau de chasse, le chemin à parcourir reste encore long pour ce jeune maître malagasy. Son plus grand rêve est de devenir Grand maître international (GMI) à ce sport qu’il a pratiqué depuis l’âge de 7 ans. Déjà titulaire d’un titre, il lui manque deux pour devenir un vrai Grand maître international, il doit encore réaliser deux normes GMI.

 

Aujourd’hui, Fy étudie en France et vole de ses propres ailes sans l’aide de personne ni de l’Etat malagasy pour porter haut le fanion national. A chaque tournoi international dans lequel il participe, d’Allemagne en Russie jusqu’au Canada, il porte le titre de Madagascar, mais il paie de ses propres moyens tous les frais de déplacement. Hormis sa vie estudiantine, il donne des cours d’échecs à des particuliers pour gagner sa vie.

Il est licencié au club de Clichy Echecs 92 de 2013 à 2019 puis au club de Mulhouse Philidor depuis 2019. Fy Rakotomaharo est également membre d'un club allemand nommé Bad Mergentheim depuis 2016.

Il a  également à son actif de nombreuses participations et de bons résultats sur les tournois dans toute la France et les pays avoisinants. A brève échéance, son projet est de s’inscrire aux 2 grands tournois de GMI qui se dérouleront en Serbie, fin juillet.

« Si je m’entraine déjà 3 heures quotidiennement en solo pour parfaire mon niveau, travailler avec un entraineur durant au moins 8 heures par semaine reste nécessaire. Je dois également participer à beaucoup de tournois de GMI ou open avec la participation des très forts joueurs pour parvenir à augmenter ma performance ELO ».

 Et d’ajouter « C’est donc pour cela que je demande un petit coup de pouce de votre part. Tout soutien quel qu’il soit me sera d’une grande aide et je suis convaincu que chaque petit coup de pouce me rapprochera un peu plus du titre de Grand maître international ».

Recueillis par E.F.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff