Publié dans Sport

COSAFA Men’s U20 - Le « fair-play » pour Madagascar

Publié le dimanche, 15 décembre 2019

Les hommes de Ruphin Menahely terminent à la pire des places à la « COSAFA Castle Cup » U20 qui s’est tenue au Lesotho. Après avoir perdu in extremis leur match de demi-finales face à l’Afrique du Sud, les Malagasy ont cédé devant l’Angola. Cette dernière a aisément écrasé Madagascar sur le score de 5 buts à 1 lors de la petite finale. Après cette défaite amère lors des demi-finales, les Barea U20 ne se sont donc plus remis de leurs déboires. Après avoir mené 2-0 à la pause, ils étaient égalisés 2-2 à l’issue du temps additionnel (90ème +2). Pour une équipe dont la plupart des joueurs n’ont pas d’expérience dans des matchs cruciaux notamment à l’international, ces derniers n’ont pourtant pas démérité de leur participation. De plus, il faut se rendre compte qu’un grand pays du football africain, l’Afrique du Sud, les ont battus.

Par contre, poussé par son orgueil contre la Zambie et donc privé de finale, l’Angola s’est bien rattrapé en s’adjugeant la médaille de bronze samedi au Nkoloma Stadium. Les Angolais, plus frais et mieux armés, se sont aisement imposés face à une équipe malagasy clairement fatiguée.
Cependant, après sa prestation, l’équipe de la Grande île n’est pas rentrée au pays les mains vides. Les « Baby Barea » vont se consoler avec le prix du fair-play, attribué par le Conseil des associations de footballeurs en Afrique australe (COSAFA).

La Zambie a ainsi remporté la « COSAFA Men’s U20 », la 12ème dans cette catégorie d’âge, en s’imposant devant l’Afrique du Sud (3-0). C’était samedi au Nkoloma Stadium, rempli comme un œuf pour l’occasion. L’Angola complète le podium après avoir nettement battu Madagascar plus tôt (5-1). Néanmoins, l’équipe malagasy était parvenue donc à sauver l’honneur grâce l’attaquant de la CNaPS, Arnaud Randrianantenaina (58ème) sur pénalty. Il boucle la compétition avec quatre buts inscrits à son actif.
E.F.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff