Publié dans Culture

Cinéma - Inauguration d’une sculpture du cinéaste Solo Ignace Randrasana

Publié le mercredi, 17 novembre 2021


Nouveauté. Le rideau de la 16ème édition du festival Rencontres du Film court (RFC) s’ouvrira à partir de demain et ce jusqu’au 27 novembre prochains. Un festival d’envergure connu pour sa redynamisation de la création cinématographique malagasy et à favoriser sa découverte par un large public. Tout en permettant aux jeunes réalisateurs de voir leurs films programmés dans des festivals de renommée internationale en Europe, en Afrique et même en Amérique du Nord. Mais sert également de tremplin pour ces jeunes réalisateurs malagasy. Cette fois-ci, le festival RFC, toujours en collaboration avec la Commune urbaine d’Antananarivo, a choisi comme thématique le retour aux sources. Pour ce faire, un projet « Zaridaina Cinemalagasy » ou jardin des cinéastes sera inauguré sur l’avenue de l’Indépendance Analakely durant le festival.  Une installation permanente pour rendre hommage aux grandes figures du cinéma malagasy et accueillera au fur et à mesure des sculptures de figures incontournables. « Pour cette première inauguration du « Zaridaina Cinemalagasy » avec la CUA, nous allons commencer avec une sculpture en taille réelle du premier réalisateur malagasy Solo Ignace Randrasana », a déclaré Laza, directeur du festival.
Grande première
Pour plus de précision et d’information, Solo Ignace Randrasana était le premier Malagasy à réaliser un long métrage avec son film « Very remby » en 1973. Il était également plus connu avec son film « Ilo tsy very » qui relate l’insurrection malgache de 1947, son œuvre majeure, dont il a tourné une seconde version en 2010. Selon toujours les organisateurs, une cérémonie se tiendra durant le festival à la fois pour dévoiler la sculpture commémorative mais également pour discerner un Zébu d’or à titre posthume pour ce premier réalisateur malagasy disparu le 26 août 2011. Si auparavant, ce sont les statues et sculpture de politiciens qui ont été souvent érigées et vues à différents endroits. Pour la première fois dans l’histoire du cinéma, c’est une sculpture d'un cinéaste qui sera mise en avant.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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