Publié dans Culture

Nouveau DG de l’OMDA - Le MCC lance un avis de recrutement

Publié le lundi, 07 février 2022


Innovation. Pour ne pas avoir recours à l’amateurisme ou au népotisme, depuis le 2 février dernier, un appel à candidatures pour le poste du futur directeur général du bureau de l’Office Malagasy du Droit d’Auteur (OMDA) apparaît dans sa page de réseau social Facebook et dans différentes presses locales. Contrairement aux démarches entreprises du temps des anciens dirigeants, ce ne sera donc pas le ministère de tutelle de cette institution, qui nommera le nouveau DG de l’OMDA. Le ministère de la Communication et de la Culture a choisi cette fois-ci d’emprunter un autre chemin, celui de faire un appel à candidatures.
Cet appel à candidatures reflète parfaitement les notes publiées sur l’annonce comme quoi : « le nouveau directeur général à ce poste aura comme principales missions de mener la grande réforme initiée par le ministère afin de garantir une répartition juste et équitable des redevances d’auteurs et des droits voisins, c’est-à-dire assurer à titre exclusif sur tout le territoire national et à l’étranger… Accomplir toutes activités et opérations de nature à promouvoir le développement culturel et artistique se rapportant à la propriété littéraire et artistique, réaliser les objectifs de l’OMDA… ». Des raisons pour lesquelles cette recherche d’un nouveau directeur général passe avant l’élaboration des projets initiés par le ministère de la Culture et de la Communication.

Amical
Ainsi, l’ancien directeur Haja Ranjarivo a été donc limogé de ses fonctions. « Pour autant que je sache, la décision du Conseil des ministres a commencé le mercredi 2 février et j'ai été suspendu en tant que directeur général de l'OMDA. Comme tous les fonctionnaires, il y a des nominations et il y a des licenciements. Désormais, je ne serai plus à la tête de cette institution. Si on fait appel de nouveau à moi, je serais toujours prêt à partager mes expériences, même avec le nouveau nommé car ce qui compte, c’est le bien des artistes malagasy », a déclaré l’ancien DG.
Pour les intéressés, les informations concernant le dépôt des dossiers sont visibles sur la page Facebook officielle du MCC. Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Au sujet des problèmes liés aux infrastructures de Faravohitra et les risques d’effondrement même de l’établissement, un nouveau  bâtiment sera aménagé comme bureau provisoire de l’OMDA. Bref, avec cette nouvelle démarche, le ministère de la Communication et de la Culture compte remettre le bureau de l’OMDA sur les rails en apportant des innovations en faveur des artistes malagasy. L’ancien directeur, Haja Ranjarivo, quant à lui, a déclaré qu'il accepte l’alternance.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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